Après l’hospitalisation de deux jeunes âgés de 16 et 19 ans à Rennes le lundi 28 avril et le mercredi 30 avril pour la méningite de méningocoque, une cinquantaine de cas de contact ont été identifiés, selon les informations de BFMTV. Un troisième cas est suspecté.
Cette semaine, deux jeunes âgés de 16 et 19 ans ont été admis à la réanimation à l’hôpital universitaire de Rennes, touchés par la méningite méningocoque. Le premier a eu lieu le lundi 28 avril et le deuxième le 30 avril. À la suite de ces infections, une cinquantaine de cas de contact ont été identifiés, selon les informations de BFMTV.
Le premier jeune a participé à une fête samedi dernier. On ne sait pas, pour le moment, si le deuxième jeune était présent à la même fête que le premier.
Selon l’assurance maladie, les cas de contact sont “des personnes qui ont été en contact direct (face à face) prolongées (au moins une heure de suite) avec des sécrétions du nez et de la gorge du patient, dans les 10 jours précédant l’hospitalisation”.
Soupçonneuse forte pour un troisième patient
Selon les informations de BFMTV ce vendredi 2 mai, un troisième patient est hospitalisé pour une forte suspicion d’infection invasive dans le méningocoque B, l’infection n’est pas encore confirmée pour le moment.
Le nombre de cas depuis le début de l’année est très important (95 cas déclarés pour janvier et 89 pour février, daté du 7 mars, selon la France de la santé publique) et Ille-Et-Vilaine est particulièrement affecté.
L’Agence régionale de la santé de Brittany a donc lancé, le 3 mars, une campagne de vaccination “contre Meningococcus B pour les jeunes de 15 à 24 ans, des habitants ou des études ou des étudiants à Rennes Métropole, c’est-à-dire environ 100 000 personnes”, a-t-elle déclaré. À ce jour, plus de 64 000 personnes ont reçu au moins une dose.
Comme l’indique l’Institut Pasteur, “les méningocoques constituent les principales causes de méningite aiguë”. Ils sont transmis “par des gouttelettes de salive, qui restreint sa transmission par rapport aux aérosols (microgoutlettes en suspension dans l’air)”, note l’ARS. Plusieurs groupes de méningocoques existent en France: B, C, W et Y. “Dans le cas présent à Rennes Mhétropole, c’est le groupe B”, spécifie-t-elle.