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    Les séparatistes occidentaux menacent

    aiinfoBy aiinfoMay 9, 2025No Comments6 Mins Read
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    Karl Bélanger a travaillé pendant près de 20 ans sur la colline parlementaire à Ottawa, notamment en tant qu’attachement de presse principal de Jack Layton et du secrétaire principal de Thomas Mulcair. Il a ensuite agi en tant que directeur national du NPD avant de mettre fin à sa carrière politique à l’automne 2016. En plus d’agir en tant que commentateur et analyste politique à la télévision, à la radio et sur le Web, Karl est président de Traxxion Strategies.

    Au lendemain des élections du 28 avril, le Premier ministre Mark Carney a immédiatement tourné son attention vers les États-Unis. La guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump et ses inclinations annexées sont une crise majeure pour le Canada, une crise que beaucoup ont qualifié d’existentiel.

    Un soupir de soulagement a donc été poussé dans tout le pays après la visite de Mark Carney à la Maison Blanche. Il a flatté l’ego du président Trump, qualifiant sa présidence en tant que transformateur et le remerciant pour sa direction. Il a désamorcé les pièges tout en restant ferme sur la souveraineté du Canada et, l’objectif principal, n’était pas “Zelenskyer”.

    Rien n’a changé de substance, mais sous la forme, nous pensons que Donald Trump respecte Mark Carney, contrairement au dédain qu’il a exprimé envers le “gouverneur de Trudeau”.

    Dans un avenir immédiat, Mark Carney a fait gagner du temps. Cela lui permettra de tourner son attention vers les fichiers intérieurs. Parce que la véritable crise existentielle qui se profile à l’horizon n’est pas causée par l’administration Trump, même si ce dernier pourrait en bénéficier.

    Traditionnellement, la menace séparatiste vient du Québec. Cependant, la possibilité de venir au pouvoir d’un gouvernement piquiste dirigé par Paul St-Pierre Plamondon, le chef piquiste le plus pressé pour mettre fin au lien fédéral canadien depuis Jacques Parizeau, ne semble pas déplacer l’opinion canadienne-anglais. La préoccupation n’est pas palpable non plus dans les pharmacies fédérales, contrairement aux années 1990 (échecs des accords du lac Meech et de Charlottetown, le référendum de 1995…).

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    Oui, PSPP est pressé. Au point de donner des conférences à son collègue bloquiste Yves-François Blanchet, qui n’est pas du tout. Ces tensions entre les cousins ​​souveraignes nuisent à la cohésion du mouvement et rendent l’indépendance menace moins de béton. En réponse au spectre Trump, le soutien à la souveraineté du Québec a temporairement atteint son niveau le plus bas en cinq ans (29% selon une enquête légère publiée début février). Le PQ peut dire vouloir suivre le cours, dans le fédéral, nous ne le croyons pas.

    Il faut dire que près de 50 ans après l’arrivée au pouvoir du premier gouvernement piquiste, et plus de 30 ans après l’entrée du Bloc Québécois à la Chambre des communes, les souverains Québec font maintenant partie des meubles politiques du pays. À l’est, rien de nouveau. Mais maintenant, un nouveau front s’ouvre sur l’ouest.

    En Alberta et en Saskatchewan, de plus en plus de gens remettent en question les fondements mêmes de la Fédération. La vision Trudeau du Canada, multiculturelle, célébrant la diversité au sein du modèle fédéral, est désormais entrée en collision avec une fragmentation politique, alimentée par la polarisation américaine, qui amplifie les lignes de fracture.

    Il fut un temps où les plus grands ennemis du modèle du Québec de la Fédération provenaient du parti réformiste de Preston Manning, fondé à la fin des années 1980. Les réformistes étaient farouchement opposés aux demandes du Québec et aux réformes constitutionnelles pour répondre. Certains ont vu dans la montée en puissance de ce parti populiste un mépris pour le Québec et une haine des souverains. En fait, c’était plutôt de la jalousie devant les gains autonomistes du Québec qu’il était et une certaine admiration pour la capacité des Québeciers à se plier au gouvernement fédéral, au détriment des provinces occidentales de leur point de vue.

    Le Parti de réforme s’est dissous en 2000 pour être remplacé par l’alliance canadienne, qui a ensuite avalé le parti progressiste-conservateur, qui a conduit au Parti conservateur du Canada. L’influence de la pensée réformiste, à partir de laquelle Pierre Hairy vient, reste très importante au sein du parti. Et elle en a fait de petites au niveau provincial, en particulier en Alberta et en Saskatchewan, avec l’émergence du Parti Wildrose en Alberta (à partir de laquelle l’actuel Premier ministre vient) et le Parti de la Saskatchewan, du Premier ministre Scott Moe.

    Lors des élections fédérales, Preston Manning a déclaré qu’un vote pour Mark Carney et les libéraux était équivalent à un vote pour la sécession occidentale et le flux du Canada. Le sentiment séparatiste en Occident semble s’intensifier. Les supports de séparation sont désormais plus élevés en Alberta (30%) et en Saskatchewan (33%) qu’au Québec, selon Angus Reid.

    Mais, comme au Québec, le fait demeure que la grande majorité affirme qu’elle voterait non pas à un référendum. La crise de l’unité nationale serait-elle exagérée?

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    D’une part, le Premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe, procrastine la semaine dernière sur la façon dont il voterait en cas de référendum, refusant de répondre clairement. Sous la pression, il a fini par dire qu’il voterait pour un Canada fort et uni et pour que la Saskatchewan en fasse partie, tout en soulignant qu’il n’empêchait pas la détention d’un référendum sur la question. En réponse, le NPD a déposé un projet de loi pour augmenter le nombre de signatures nécessaires pour organiser un référendum et empêcher le gouvernement de déclencher unilatéralement. Néanmoins, une pétition circule depuis quelques jours pour qu’une telle consultation ait lieu. Il doit collecter les signatures de 15% des électeurs, soit environ 125 000. Seulement 3 178 l’ont signé lors de l’écriture de ces lignes.

    En Alberta, Danielle Smith souffle plus activement sur les braises de séparation. Au point qu’il a déposé un projet de loi pour faciliter la détention d’un référendum sur l’avenir constitutionnel de l’Alberta. Il souhaite réduire actuellement le nombre de signatures requises, soit 20% des électeurs inscrits dans les deux tiers des circonscriptions (ou près de 600 000 personnes), pour 10% des personnes qui ont voté lors des dernières élections provinciales – qui représenteraient 176 500 signatures. Le projet de loi n’est pas adopté, mais Danielle Smith dit qu’elle acceptera le souhait populaire.

    Il serait facile d’ignorer ces sentiments séparatistes. Penser que Danielle Smith et Scott Moe n’appliquent que leur version de la recette du Québec pour effectuer des revenus pour leurs provinces. Pour dire, comme Yves-François Blanchet, que l’Alberta doit définir “sa propre culture … et [il n’est] Je ne suis pas sûr que le pétrole et le gaz soient qualifiés pour définir une culture ».

    Il est vrai que la crise avec les États-Unis a renforcé le sentiment d’unité nationale au Canada. Mais le fait demeure que les portes de la grange sont ouvertes et que le troupeau peut se disperser. Le spectre référendaire prend forme. Mark Carney doit agir en conséquence.

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