
UNMong the Acteurs faisant la promotion de leurs films, des producteurs qui lancent leurs projets, des ambassadeurs de la marque poussant leurs produits et les freeloaders s’accrochent à la dignité qu’ils ont laissée, parfois un invité sur le tapis rouge n’a rien à vendre – ou du moins, n’est pas là à cet effet. En effet, à Cannes ou à Venise, le Met Gala ou les Oscars, certains en profitent pour envoyer un message.
Qu’ils soient géopolitiques ou sociaux, implicites ou explicites, surprenants ou prévisibles, ils partagent tous un trait commun. De la robe verte, rouge et noire de Cate Blanchett, portée par l’an dernier en faisant référence à la Palestine, à la robe blanche d’Américaine Alexandrie Ocasio-Cortez arborant “Tax the Rich” au Met Gala en 2021, à Natalie Portman’s Dior Cape Broidered avec les noms des messages des femmes qui ont été scoulées par les Académie Vraiment le temps et le lieu?
Cette question apparemment enfantine mène aux autres. Par exemple, avons-nous vraiment le droit de perturber un événement aussi crucial pour le monde en tant que tapis rouge pour attirer l’attention sur une guerre? Pouvons-nous compromettre la procession somptueuse du Met Gala pour discuter d’un problème aussi trivial que taxant les ultra-riches? Cette trivialité appelée féminisme justifie-t-elle de partager la pompe ancestrale des Oscars?
Sans parler, sans en faire trop
Soyons clairs. Pour transcender l’exercice fondamentalement trivial et grotesque du tapis rouge, il faut renoncer à donner des poses et des regards aux masses comme leur offrir un gâteau à une autre époque. Sans parler, sans en faire trop, sans nécessairement se fondre dans un faux sang comme une femme l’a fait il y a deux ans à Cannes dans une robe colorée comme le drapeau ukrainien, il est tout à fait approprié d’exprimer une opinion sur le tapis rouge.
L’année dernière, à Cannes, le plus adepte de cela était de loin Yseult. À la projection de Francis Ford Coppola MégalopoleLe chanteur français, une taille 64, est apparu sur le tapis vêtu du célèbre costume de bar conçu par Christian Dior en 1947 et donc, sans un seul mot, a transmis un message d’inclusivité corporelle. Cette décision était si habile que, ce soir-là, les gens ont même oublié que Yseult était là en tant qu’ambassadeur de L’Oréal. Cela dit quelque chose.