Chaque dimanche, L‘équipe Nouvelles vous invite à lire (ou à relire) dans sa newsletter Miroir L’un des rapports les plus frappants de la riche histoire du magazine. Vous pourrez revenir au cœur de certains défis du passé, avec l’apparence de maintenant.
Quelque chose dans le synopsis du film Pluton Nash N’oubliez pas que l’échec commercial amer de la comédie publié en 2002 et avec Eddie Murphy n’était pas mauvais. Voir: «En 2087, Pluto Nash était le propriétaire d’un bar sur la lune. Refusant de vendre son établissement à Space Mafia, il devient le chef d’un mouvement d’indépendance.»
C’était une excellente base pour un échec. L’article Wikipedia sur la production est maintenant lu comme une redéfinition du concept de navet cinématographique. On rappelle que le film a été “universellement critiqué” et qu’il reste dans les souvenirs d’avoir été “l’un des plus grands échecs au box-office de tous les temps”, avec des revenus d’environ 7 millions sur un budget d’environ 100 millions.
Et pourquoi en parlez-vous ce dimanche en mai 2025? Est-ce avant de connaître son destin sombre, Pluton Nash avait été abattu à Montréal et que le collaborateur de Nouvelles Mauricio Segura avait visité le jeu de production pour un rapport, publié en mars 2000, sur l’excitation du secteur des tirs à Montréal. Il s’agit du rétroviseur de la semaine de la semaine, qui fait écho aux récentes remarques du président Trump selon lesquelles Washington pourrait imposer des prix (oui, d’autres prix!) De 100% aux films produits en dehors des États-Unis.
Selon Donald Trump, “l’industrie cinématographique américaine meurt en vue” (ce n’est pas faux: au cours de la dernière décennie, Hollywood a enregistré une baisse de près de 40% de la production cinématographique). Le président américain considère que cela est dû à “un effort concerté d’autres nations” pour attirer des productions à la maison, et que la situation représente une “menace pour la sécurité nationale” …
À ce jour, il reste difficile de dire que la menace du président était sérieuse – la Maison Blanche a rapidement tempéré ses remarques, ce qui a semé la confusion et la consternation de l’industrie. L’agence France-Presse a rapporté mardi que “le scepticisme règne à Hollywood” face à “une idée que les professionnels et les experts considèrent comme vide de sens et inadapté aux besoins de l’industrie audiovisuelle américaine”.
L’entrée en vigueur de ces prix aurait de graves conséquences pour l’industrie du tir au Québec, craint. Le cinéma et le téléviseur de Québec calcule, par exemple, que les 13 productions étrangères tirées au Québec en 2023 (dont 10 américaines) ont généré près de 400 millions de dollars en avantages économiques. Chaque production qui arrive ici donne du travail à des centaines, voire des milliers de travailleurs au milieu.
Le texte de Mauricio Segura nous nous ramène lorsque cette industrie était en plein essor à Montréal. Entre le «Bric-a-Brac composé de planches, de bas-reliefs, de mâché papier, de piliers métalliques et de panneaux mobiles» des décorations des décorations Pluton Nash Et ceux d’un autre film tourné dans la métropole et campés dans les bureaux du ministère de la Défense de la Corée du Nord, le journaliste a décrit la nouvelle popularité de Montréal pour les artisans du cinéma.
Plus de 20 films dans lesquels les maisons de production étrangère ont participé étaient alors en préproduction, en tournage ou en post-production en même temps à Montréal. Un “revirement exceptionnel pour la métropole”, a-t-il noté: quelques années plus tôt, des techniciens ici ont dû entrer en exil à Los Angeles, Vancouver ou Toronto pour travailler.
Tout en se demandant si le phénomène allait durer, l’article a déjà montré le fait que la situation dérangeait au sud de la frontière. Il a cité un rapport dans lequel deux guildes américaines ont attribué à l’exode des producteurs locaux la disparition de 60 000 emplois de 1996 à 1998.
Néanmoins: le mouvement de relocalisation des productions hollywoodiens a été bien lancé, et il allait gagner beaucoup de grandeur dans les années suivantes. D’où les préoccupations de Donald Trump … et celles de nombreuses personnes ici et ailleurs avant la solution mentionnée par le président pour rendre sa grandeur d’antan à Hollywood.
Bonne lecture,
Guillaume Bourgault-Côté, chef du bureau politique