Ce texte rassemble les capsules contenues dans notre newsletter politique, publiée le jeudi à 17h00, vous trouverez un aperçu de quatre points sur les événements politiques de la semaine. Vous pouvez vous abonner ici.
Nous vivons vraiment une grande époque: nous devons maintenant évaluer les visites à la Maison Blanche selon des critères qui sont à la frontière du monde du spectacle et de la psychologie. Le président Trump a-t-il pris le morceau aux dents après un commentaire de son invité? A-t-il fait une scène ou agi dans les limites de la normalité diplomatique? Les choses ont-elles glissées? Comment était la poignée de main?
Dans ce théâtre politique de type cirque (le président Trump, qui fait l’éloge des décorations d’or à 24 carats qu’il a ajoutées au bureau ovale), tout le Premier ministre canadien, Mark Carney, a bien fait cette semaine. Il n’y avait pas de drame – qui est devenu une mesure de lecture obligatoire depuis ce “moment Zelensky” sous la forme d’une embuscade – et rien n’inversant à la fin.
Bien sûr, Donald Trump a ajouté au déficit commercial entre les deux pays et il n’a pas manqué l’occasion de servir à nouveau sa rhétorique sur le 51e État. De même, il a déclaré que le Canada pourrait «ne rien faire» pour convaincre Washington de laisser tomber les tarifs des douanes. Mais dans le contexte actuel, voyons cela comme des chiffres imposés – et des stratégies de négociation (ou intimidation, mais les deux fusionnent au président américain).
Ce dernier a également abondamment complimenté Mark Carney, qu’il semble apprécier autant qu’il pourrait détester Justin Trudeau. Cela ne dérange rien, mais ce n’est certainement pas négatif pour le reste des choses.
Dans la partie publique de leur réunion, Mark Carney est apparu à l’aise, capable de relaxer l’atmosphère, dotée d’un très vif sentiment de distribution. Nous avons pensé qu’il a mordu l’intérieur des joues afin de ne pas parler parfois, et c’était stratégiquement mieux aussi. Il n’a pas permis à certains commentaires du président de passer – sur le 51e État, en particulier. Une sorte d’impulsion, par conséquent, pour son premier grand test international majeur. Reste évidemment le plus difficile: au-delà de cette première réunion bien manuelle, faisant de futures négociations un succès pour le Canada. Ou, à tout le moins, limitez les dégâts.
La figure
9.11 millions
La migration internationale – et en particulier l’immigration temporaire – a contribué en 2024 à une augmentation de la population de 155 000 personnes de 155 000 personnes, a révélé jeudi l’Institut des statistiques du Québec (ISQ). Au total, il y avait 9,11 millions de Québeciers à 1er Janvier 2025. L’augmentation de la population de l’année dernière est “l’une des plus enregistrées”, mais elle reste en dessous du record établi en 2023 (193 000 personnes). Les notes ISQ dans son Évaluation démographique du Québec Cette migration internationale a ajouté 158 600 personnes à la population, dont 103 700 résidents non permanentes (ils étaient 616 600 au total au totaler Janvier). Il y a eu plus de décès que de naissances (une différence de 1 400 personnes) et l’indice de fertilité a affecté un creux historique (1,33 enfants par femme), un phénomène qui est également observé dans le reste du Canada et dans plusieurs autres pays, écrit l’Institut.
La citation du jour
“Les leçons de performance d’un gouvernement submergé, nous reviendrons!” »»
– Le président de la Fédération des spécialistes du Québec, Vincent Oliva, après la facturation du projet de loi qui modifierait la méthode de rémunération pour les médecins.
Le baromêtre
👍 Vers le haut
L’inverse aurait été étonnant – les députés du Bloc Québécois ont rarement assisté au discours du trône, mais soulignons la cohérence du parti souverain qui a officiellement annoncé qu’aucun blocage ne contribuerait à quelques semaines lors de la lecture du discours du roi Charles III lui-même. “Nous sommes toujours absents du discours du trône en principe”, a déclaré mercredi Yves-François. Il y a déjà eu quelques exceptions. Cette fois, il n’y aura évidemment pas. Comme beaucoup de gens au Québec, le chef bloqueur s’est interrogé sur le sentiment d’invitation lancé par Mark Carney à celui qui est officiellement souverain du Canada. “Pour affirmer la souveraineté du Canada, nous chercherons le symbole du fait que le Canada a en tant que souverain roi d’Angleterre? Il y a une incohérence complète”, explique Yves-François Blanchet. Le nouveau Premier ministre, pour sa part, juge que l’invitation de Charles III met en évidence “les fondements de notre nation”. Un argument qui, vu d’ici, mérite quelques explications …
👎 Déclinant
Nous revenons cette semaine dans cette capsule “Bumb Down” dans le cas de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont (RMR). Ce n’est pas l’abus thérapeutique, car vous devez suivre ce fichier de près, échouant à ce que vous vous perdez dans les changements de plafond dans le gouvernement de Legault à ce sujet. En mars, le ministre Christian Dubé a admis avoir agi de manière précipitée lorsqu’il avait annoncé (en 2023) qu’il avait donné le feu vert au projet de reconstruction. Il ne pouvait plus dire quand le site se déclencherait. Ensuite, ces dernières semaines, nous avons souvent entendu dire que le gouvernement n’avait tout simplement pas d’argent pour lancer le travail. Quelques jours après le passage d’une tempête qui a mis en évidence – le moyen de parler, car il n’y avait plus de lumière dans certains services – les lacunes de ce centre hospitalier délabré, le Québec a annoncé qu’il avait trouvé 90 millions pour entreprendre la première phase de l’œuvre (la construction d’un nouveau parking, qui libérerait l’espace requis pour reconstruire l’hôpital à découvert). Et enfin, mercredi, le Conseil des ministres “a accepté le projet dans son intégralité”. “Les fonds nécessaires pour compter les années suivantes” pour le financer sont garanties, assuré le ministre Dubé. Tant de choses mieux si c’est le cas. Mais comment pouvons-nous expliquer qu’un tel projet crucial paie le coût de tant d’improvisation?