Invité de BFMTV-RMC le lundi 12 mai, le ministre de la Santé, du Travail et de la Solidarité Catherine Vautrin a renvoyé le projet de loi ouvrant la voie à aider, tandis que les débats s’ouvriront à l’Assemblée nationale cet après-midi.
La ministre de la Santé Catherine Vautrin pose des garanties. Ce lundi 12 mai, tandis que les deux textes en fin de vie seront débattus à l’Assemblée nationale, le ministre était l’invité de BFMTV-RMC. Elle a expliqué ce qui pourrait conduire au suicide assisté en France.
Comme elle se souvient, le projet de loi apporté par son gouvernement est basé sur une “approche d’auto-administration” de la substance mortelle par la personne concernée directement.
Une exception pourrait exister, en cas d’incapacité du patient, où un professionnel de la santé administrerait le produit lui-même, c’est une forme d’euthanasie. Le ministre elle-même dépose un amendement posant ces ongles.
“Cette approche de l’auto-administration est également une approche supplémentaire de la protection contre la profession médicale et je pense qu’il est important de le dire, il est évidemment nécessaire de respecter chaque professionnel de la santé, c’est la raison pour laquelle la clause de conscience ne s’appliquera évidemment, aucun soignant ne sera obligé de pratiquer l’acte mortel”, a déclaré le ministre de la Santé, du Travail et de la Solidarité, de l’ajout: ajoutant:
“Je répète, pour moi, l’auto-administration est un élément clé du sujet”.
Discernement, dates limites … Précautions pour protéger les patients
Le texte de l’étude n’ouvre que la voie à la fin de la vie pour les personnes ayant une condition grave et incurable, ce qui engage le pronostic vital en phase avancée ou terminale. Cependant, des critères délicats à juger, selon un avis de la haute autorité pour la santé.
D’autres protections sont envisagées pour protéger les plus fragiles, telles que la mise en œuvre d’une période de réflexion de 48 heures, ou le contrôle de leur discernement afin qu’ils soient bien en mesure de prendre cette décision en pleine conscience.
“Si le patient perd son discernement, la procédure s’arrête”, a déclaré Catherine Vautrin.
Le fait demeure que les dispositions pourraient être spécifiées lors des discussions parlementaires. Le texte actuel, s’il est voté, sera ensuite envoyé au Sénat, avant de retourner à l’Assemblée, puis une visite au comité conjoint. Le membre du gouvernement a promis une loi “d’ici 2027”.