Selon une enquête IFOP publiée dans la galerie dimanche, 73% des médecins acceptent, sans aucun rôle actif, d’accompagner un patient qui demande à pouvoir bénéficier d’une aide à la mort.
Une loi souhaitée par une majorité de citoyens, y compris parmi les médecins. Alors que deux textes en fin de vie seront examinés à l’Assemblée nationale, une enquête dimanche par IFOP pour la galerie en partenariat avec l’Association for the Right to Dead Dignity souligne que près de trois quarts (74%) des médecins interrogés disent qu’ils sont favorables à la légalisation de l’aide médicale active à mourir.
Un soutien encore plus marqué chez les femmes médecins (79% des opinions favorables) que chez les hommes (70%). De plus, si les médecins libéraux et ceux qui pratiquent l’hôpital soutiennent cette légalisation, l’approbation est plus élevée dans le premier (81%) que dans le second (69%).
Pour les médecins interrogés, une grande majorité affirme que l’aide active à mourir est compatible avec les soins palliatifs (71%) et qu’il constitue un soins de fin de vie de la même manière que la sédation profonde et continue avec l’altération de la conscience maintenue jusqu’à la mort (70%).
En outre, 77% parmi les personnes interrogées pour répondre à des questions sur les possibilités d’accéder à une assistance active en mourant, en France ou dans un autre pays, ou des demandes d’aide active à mourir.
Support plutôt qu’une aide active
73% des médecins acceptent également, sans avoir de rôle actif, pour soutenir un patient qui demande à pouvoir bénéficier d’une aide à mourir. Support qui pourrait également entraîner une aide avec les procédures ou la rédaction du fichier. En détail, il y a 27% à affirmer que l’acceptation est certainement acceptée et 46% probablement accepté pour fournir un tel soutien.
Ce poste est acclamé par rapport à la participation active à aider à mourir: ils représentent 58% des médecins à accepter ici vouloir participer à l’aide pour mourir pour un patient qui est arrivé en fin de vie et qui le demande expressément et de manière répétée.
Enfin, en ce qui concerne l’euthanasie et le suicide assisté, le premier processus – à savoir l’administration d’un produit mortel par un tiers – suscite une adhésion plus large (68%) que la légalisation du second (60%), qui se compose de l’auto-administration d’un produit létal.
Méthodologie de collecte
L’enquête a été réalisée avec un échantillon de 400 médecins, représentatifs des médecins généralistes et spécialistes travaillant à l’hôpital et dans la ville. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode du quota (sexe, âge, profession médicale et cadre d’exercice). Les entretiens ont été réalisés par un questionnaire en ligne auto-administré du 7 au 16 avril 2025.