Une étude australienne publiée dans la revue Cell montre que la réponse immunitaire à la vaccination diffère en fonction de l’emplacement des piqûres. Pour une efficacité maximale, les injections et leurs rappels doivent être effectués dans le même bras.
Bras gauche ou bras droit? Un choix Unvark qui peut rapidement se tourner vers le mal de tête face à l’aiguille. Mais une étude publiée dans la cellule de revue, repérée par la vie quotidienne du pharmacien, montre que le choix du bras n’a pas vraiment d’importance … du moins pas dans la première dose de vaccin.
La conclusion de l’étude australienne: l’injection d’une deuxième dose d’un vaccin dans le même bras que la première “a conduit à une sécrétion plus rapide d’anticorps”, c’est ce que nos organismes utilisent pour se défendre. Une réponse plus rapide que lorsque la deuxième morsure a lieu “dans le bras opposé” au premier.
Après avoir démontré leur théorie chez la souris, les chercheurs australiens ont mené des tests chez l’homme, en vaccinant Covid-19, un total de 30 adultes jamais infectés par le virus. Ceux-ci ont reçu le vaccin Pfizer, à deux doses, parfois deux fois dans le même bras, parfois dans l’un puis l’autre. Les résultats précédemment démontrés ont été confirmés.
“Il est important s’il n’est pas essentiel de se rappeler dans le même bras”
Pour les virus avec de nombreuses mutations “comme le coronavirus ou la grippe”, “il est important s’il n’est pas essentiel de se rappeler dans le même bras”, explique le Figaro Jean-Daniel Lelièvre, professeur d’immunologie.
Comment expliquer ce mécanisme? Les lymphocytes B, les globules blancs, les petits soldats de la réponse immunitaire, sont logés dans les nœuds près de la place de la première vaccination. Ceux-ci sont réactivés par la nouvelle dose et peuvent agir plus rapidement.
“Nous ne savons pas combien de temps cet effet dure, donc pour un rappel assez proche, nous vous conseillons d’être vaccinés dans le même bras, mais pour les rappels disent 10 ans plus tard, nous devons avoir plus d’expériences avant de l’assurer”, nuances le professeur de tri d’immunologie préerronique à Sydney. L’essentiel reste à être vacciné.