
FANS du marché boursier, des bilans et des réussites américaines sont en deuil: l’investisseur vedette Warren Buffett, l’homme le plus riche du monde, a annoncé le 3 mai qu’il quitterait son groupe, Berkshire Hathaway, à la fin de 2025. La capitalisation boursière de la société dépasse 1 billion de dollars sur Wall Street. Cela est une retraite bien méritée à 94 ans pour un homme célébré pour l’efficacité de ses investissements – Coca-Cola, Bank of America, Chevron – ses actions philanthropiques et son profil rassurant en tant que capitaliste old-school dans un monde placé par le chaos semé par Donald Trump et ses alliés technologiques.
La première fois que Buffett est apparu dans Le monde suivait son incursion dans le domaine plutôt prosaïque des rasoirs. Gillette, le géant américain de “The Best qu’un homme peut obtenir”, était en crise, battu par des prises de contrôle hostiles répétées. La société, obligée de trouver un nouveau capital, a vendu 11% de ses actions à Buffett. “En échange, cet investisseur, qui prétend prendre un engagement à long terme envers Gillette, a rejoint le conseil d’administration”, a écrit Serge Marti le 2 mars 1990. Personne ne le regretterait.
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