Les cinq décès sont survenus entre le 31 mars et le 11 mai. Selon la préfecture des retrouvailles, le nombre de consultations pour les cas cliniquement évocateurs de chikungunya et de passages d’urgence est actuellement en “diminution nette” sur l’île.
Le nombre de décès liés à l’épidémie de chikungunya en retrouvailles est maintenant de 20 ans. Le décès de cinq personnes a été attribué à des maladies infectieuses qui sont cependant “en phase de désintégration”, a annoncé ce mercredi 4 juin, 4 juin, 4 juin (SPF).
“Suite à la dernière réunion du comité d’imputabilité (…), cinq dossiers ont été classés” comme des décès liés à Chikungunya, a déclaré le FPS dans son bulletin épidémiologique, tout en spécifiant que “la réunion est dans la décomposition épidémique” depuis la fin avril.
37 autres décès sous enquête
Dans un communiqué de presse, la préfecture des retrouvailles, pour sa part, a annoncé un retour au “stade de l’épidémie de faible intensité”, évoquant la “diminution nette” du nombre de consultations pour les cas cliniquement évocateurs de Chikungunya et des urgences.
“L’impact sur les établissements de santé a également diminué”, a déclaré la préfecture.
Les cinq décès qui ont eu lieu entre le 31 mars et le 11 mai ont fait l’objet d’une enquête dans le cadre de l’épidémie qui a commencé en août 2024 en retrouvailles, où les cas ont explosé à partir de mars 2025.
Ils concernent tous les personnes âgées de 68 à 95 ans avec des comorbidités (principalement des pathologies chroniques), selon l’agence, qui précise que 37 autres décès sont investis dans la responsabilité de Chikungunya.
Une baisse des consultations entre les médecins
Le ministère de l’océan Indien est dans la phase de “diminution de l’épidémie” pour la cinquième semaine consécutive, assure néanmoins l’agence de santé, ajoutant que “bien que dans une forte diminution, la circulation de Chikungunya sur l’île est toujours importante avec les disparités selon les secteurs géographiques”.
L’activité de médecine de la ville concernant l’épidémie a chuté de 55% sur une semaine, passant d’environ 3 800 consultations à 1 800. Les laissez-passer d’urgence en raison de Chikungunya ont chuté de 15% sur une semaine.
Depuis le début de 2025, près de 53 000 cas “confirmés biologiquement par le chikungunya autochtone” ont été signalés dans la réunion, qui compte environ 900 000 habitants.
Le nombre total de cas est cependant considéré comme beaucoup plus élevé, un certain nombre de patients ne sont pas testés. L’Agence régionale de la santé (ARS) des estimations de La Réunion ainsi que 200 000 personnes auraient été contaminées par le virus.
L’hiver du sud qui promet d’être une baisse durable de la propagation de la maladie, a déclaré que l’ARS au début de la semaine, peu probable un rebond épidémique l’année prochaine en raison du nombre désormais immunisé de personnes.
Mayotte, un autre département français de l’océan Indien, est cependant passé dans la phase épidémique cette semaine, avec une “transmission intense et généralisée” de cette maladie virale transmise par le moustique du tigre. Depuis le début de l’année, 560 cas confirmés de chikungunya y ont été signalés.