Un enfant de 12 ans est décédé après une grave intoxication alimentaire à Saint-Quetin, à Aisne, le 16 juin. Depuis lors, une douzaine de cas d’enfants malades ont été détectés dans la région.
Un certain nombre de victimes qui continuent de grimper. 18 cas d’intoxication alimentaire sévère d’enfants sont maintenant identifiés dans l’Aisne, a déclaré le ministre de la Santé, Yannick Neuder, le dimanche 22 juin lors d’un point de presse devant l’hôpital Saint-Quentin. Parmi eux, un enfant de 12 ans décédé.
• Plusieurs cas détectés dans l’Aisne, un enfant mort
Mercredi 18 juin, la préfecture annonce que sept cas d’intoxication alimentaire sévère ont été identifiés dans la même zone, notamment la ville de Saint-Quentin et son environnement.
Parmi ces cas, il y a un enfant de 12 ans qui a contracté le syndrome hémolytique et urémique (SHU) et n’a pas survécu. Selon Public Health France, il s’agit d’une “complication principalement rénale des infections à Escherichia coli (E. coli) (…) dont la transmission peut être effectuée par la nourriture, un environnement contaminé, une transmission de personne d’une personne à une personne …”. Ces cas sont “rares, mais graves”, avec “100 à 160 cas” identifiés par an.
Les six autres enfants infectés avaient une symptomatologie digestive sévère, une diarrhée sanglante, dont trois ont développé un syndrome hémolytique et urémique. Le nombre de cas signalés augmente dans les jours qui suivent jusqu’à atteindre 18 cas dimanche soir.
• bouchers fermés
Par prévention, les autorités ont ordonné la fermeture de plusieurs établissements susceptibles d’être liés à ces intoxications alimentaires. Quatre bouchers et deux étagères de supermarchés, tous situés dans l’agglomération de Saint-Quetin, ont été fermés jusqu’à présent.
Des échantillons ont également été prélevés dans ces établissements afin de déterminer l’origine de ces intoxications alimentaires.
La décision de suspendre ces bouchers “est prise sur la base des enquêtes menées sur la consommation de chacune des personnes en état d’ébriété”, a déclaré la préfecture, soulignant que “à ce stade, la cause la plus probable de contamination est la consommation de viande”.
La réouverture de ces établissements sera “conditionnée sur les résultats des enquêtes et l’évolution rassurante de la situation épidémiologique”.
• Enfants âgés d’un et demi à 13
Selon la dernière évaluation, datée du dimanche, 18 enfants ont été contaminés. Parmi eux, 8 sont toujours hospitalisés à Lille, Saint-Quetin, Reims et Amiens, dont 6 sont sous dialyse en raison du syndrome hémolytique et urémique.
Les enfants actuellement en dialyse sont âgés d’un âge et demi à 12-13 ans “, a déclaré le ministre Yannick Neuder.
Plusieurs enfants ont vu leur état de santé aller en progressant, “après réhydratation”, “identification des bactéries” et ont pu “retourner chez eux et mener une vie normale”, a déclaré le ministre de la Santé.
• La piste e.coli contaminations à l’origine
Les 18 enfants malades ont identifié “ont contracté une bactérie appelée Escherichia coli”, a annoncé dimanche le ministre de la Santé.
La bactérie est “naturellement présente dans notre microflore digestive” et “la plupart” de ses souches sont “sûres” pour les humains, selon des poignées. Cependant, certaines souches “peuvent provoquer des infections ou transporter des gènes de résistance aux gènes”, y compris E. coli.
L’origine exacte des contaminations n’est toujours pas connue. Mais les autorités sanitaires pensent, après une première série d’analyses, qu’il s’agit “probablement d’une infection alimentaire sur la viande à l’origine”. Un “deuxième type d’analyses” doit être effectué cette semaine à l’Institut Pasteur “pour pouvoir poursuivre les enquêtes et créer le lien causal”, a déclaré Yannick Neuder, tandis que les boucheries identifiées n’ont pas de fournisseur commun, a déclaré la préfecture à l’agence France-Presse (AFP) (AFP).
• Appeler la prudence
En raison de ces contaminations, l’agence régionale de santé Hauts-de-France a appelé le 20 juin, dans son dernier bulletin, à “ne plus consommer les aliments achetés” en bouchers fermés “par précaution”.
“L’idée n’est pas du tout de conduire à la psychose”, a déclaré le ministre de la Santé. Il est toujours possible de “manger de la viande. Ce n’est pas le sujet”, dit-il.
Les denrées alimentaires ont été retirées de la vente dans les établissements concernés et un rappel a également été réalisé concernant tous les produits vendus depuis le 1er juin, selon l’ARS.
Pour les clients qui ont consommé de la viande dans des établissements fermés administrativement, notamment la boutique de Butcher, le boulevard Henri Martin, et la famille Boucherie, 3 Bis Boulevard Gambetta, tous deux à Saint-Quentin, il est conseillé de surveiller l’apparence des symptômes. “Si vous remarquez que votre enfant a une diarrhée sanglante fabriquée le 15”, recommande également l’ARS qui se souvient qu’il est essentiel de vous laver les mains avant chaque repas, de laver soigneusement les légumes et les fruits et de cuire la viande à cœur pour éviter les contaminations.