Selon le dernier Bulletin de L’Ars Hauts-de-France ce samedi 28 juin, 28 personnes ont été identifiées avec de graves symptômes digestifs à Aisne, y compris un enfant de 12 ans qui n’a pas survécu. Plusieurs sont toujours hospitalisés.
Deux nouveaux cas ont été détectés après les bactéries E. coli dans l’Aisne, a déclaré les Ars de Hauts-de-France dans un point de situation ce samedi 28 juin, qui spécifie qu’ils sont des enfants, qui “n’ont pas déclaré le syndrome hémolytique et urémique (SHU) et sont suivis à la maison”.
“Depuis le 12 juin, 28 cas ont été enregistrés: 27 enfants et 1 personne âgée ont été pris en charge pour une symptomatologie digestive sévère dont 10 d’entre eux ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU)”, a écrit le corps.
À ce jour, sept personnes sont toujours hospitalisées et 19 ont pu quitter l’hôpital et retourner chez eux. Un enfant de 12 ans est décédé de cette contamination le 16 juin.
Réouverture d’un boucher
Les analyses effectuées dans des bouchers soupçonnées d’être derrière ces empoisonnement confirment les traces de contamination à l’E.Coli, ont annoncé ce vendredi la préfecture de l’Aisne.
“Dans les premiers résultats des analyses obtenues, des traces de contamination par les bactéries E. coli ont été détectées dans les viandes ou sur les zones de certaines des boucheries qui ont fait l’objet d’une enquête”, a-t-elle expliqué.
Sur les six établissements initialement fermés de manière préventive, on a été autorisé à rouvrir. Des tests ont été effectués dans la boutique de boucher et se sont révélés “négatifs” aux bactéries E.Coli. D’un autre côté, l’activité de cinq autres bouchers reste suspendue.
Toujours sous enquête
Ce vendredi, la préfecture avait déjà souligné un nouveau cas, celui d’un enfant résidant en Île de-France qui est resté à plusieurs reprises récemment dans la région de Saint-Quetin.
Le 21 juin, le bureau du procureur de Saint-Quentin a ouvert une enquête préliminaire par des chefs “homicides involontaires”, des «blessures involontaires», des «mets en danger et de la tromperie aggravés par la mise en danger de la santé humaine».
Les enquêtes ont été confiées à l’Oclaess (bureau central pour la lutte contre l’environnement et la santé publique), le BNEVP (Brigade nationale des enquêtes vétérinaires et phytosanitaires) et au poste de police de Saint-Quentin.