Le ministre de l’économie, Maxime Revennikov, a averti jeudi 19 juin que la Russie était “Sur le bord” de la récession si l’État n’a pas pris les bons “Décisions” Dans les semaines à venir. Deux jours plus tôt, le conseiller économique de Vladimir Poutine, Maxime Orechkine, avait estimé que le modèle de croissance russe, mis en œuvre en urgence depuis 2022 pour prendre le choc des sanctions, était ” épuisé “ Et a dû être repensé.
«Certains spécialistes et experts montrent le risque de stagnation et même une récession. Nous devons en tout cas le permettre»a répondu le 20 juin Vladimir Poutine, lors d’un discours au Forum économique de Saint-Pétersbourg.
Si l’économie russe avait montré en 2023 et 2024 résilience inattendue face aux sanctions prises par les Occidentaux depuis l’invasion russe en Ukraine, la croissance a ralenti au premier trimestre à 1,4%, son niveau le plus bas des trois premiers mois de 2023, selon les chiffres officiels, et que les perspectives sont moins bonnes que l’année dernière.
L’investissement public lourd dans le complexe militaire-industriel pour soutenir l’armée russe ne stimule plus l’économie. “La croissance générale du PIB est loin d’être liée uniquement au complexe militaire-industriel, comme certains le croient”Soulies le président russe à Saint-Pétersbourg. “Oui, bien sûr, le complexe militaire-industriel a joué son rôle ici, mais nous devons continuer à surveiller de près la structure de cette croissance”Il a continué.
Et le chef de l’État russe d’affirmer qu’au cours des deux dernières années, la croissance a été tirée en particulier par la“L’agriculture, l’industrie dans son ensemble, la construction, la logistique, le domaine des services, la finance et l’industrie de la technologie Internet”.
Cette question de la renaissance de l’activité a fait l’objet d’une passe d’armes entre le gouvernement et la Banque centrale de Russie (BCR). Pour plusieurs acteurs économiques de poids, le manager se trouve tous: le patron du BCR, Elvira Nabioulina, qui procède une politique monétaire très stricte, avec un taux clé très élevé, à 20% (abaissé d’un point début juin), pour lutter à tout prix contre l’inflation, qui est toujours à la recherche de 10%.
Qui n’est pas (ou plus) du goût des employeurs et de certains ministres du bloc économique. “Il est temps de tomber” Le taux clé, a soutenu le vice-Premier ministre, Alexandre Novak. Responsable au sein du gouvernement de l’important dossier énergétique, il a mis en garde contre le risque de “Mlle le bon moment”Quand il a décrit la situation actuelle de “Douloureux”.