Chaque dimanche, L‘équipe Nouvelles vous invite à lire (ou à relire) dans sa newsletter Miroir L’un des rapports les plus frappants de la riche histoire du magazine. Vous pourrez revenir au cœur de certains défis du passé, avec l’apparence de maintenant.
À l’occasion du long week-end précédant la Journée nationale du Québec, j’ai eu le luxe de me perdre dans notre vaste forêt boréale. Pas dans le sens de se perdre, mais plutôt d’interférer, en grimpant un peu au nord de 47e parallèle. Et quand je dis “luxe” est que je reconnais que c’est un immense privilège de pouvoir rester entre les quatre murs de ce que la famille de mon amant appelle chaleureusement “la cabane des Marcoux”.
Pendant 10 ans et la poussière, juste après le solstice, j’ai emprunté de longs sentiers forestiers à Mauricie pour aller atterrir pendant quelques jours au bord de l’un des 568 lacs du Zec Gros-Brochet. Cet été, je découvre (ré) ce havre de la nature à travers les yeux de mon fils de deux ans. Au sommet de ses petits yeux brillants devant l’immensité du territoire. Par l’étonnement qui suscite en lui la beauté spectaculaire de ces milliers d’étincelles noires qui se tiennent devant nous, entre quelques coups de pagaies sur l’eau du miroir.
Cette grande bouffée d’air prise en me vogant m’a donné envie de partager ce magnifique rapport consacré au canoë, publié dans nos pages au plus fort de la pandémie, tandis que le Québec était le seul terrain de jeu d’été (ou presque), en raison des solides restrictions sur les frontières.
Dans ce texte primé au Journalism Prix, Simon Diotte écrit en quelque sorte une lettre d’amour à ce “chef-d’œuvre de l’ingéniosité autochtone”. Comme une ode à ce bateau «symbolique», dans le contexte où le canoë connaissait une popularité renouvelée – et pas seulement à cause des mesures socio-anithitaires.
Parce que selon ce que le journaliste conclut, malgré la progression de la popularité d’autres bateaux tels que Kayak ou Paddle Board (connu sous le nom de nom de Stand-up paddleboard), “Le canoë survit […] Grâce à sa polyvalence extrême “, étant” aussi pratique sur un lac que dans les rapides “, servant” autant pour l’expédition, par sa capacité de chargement qui dépasse celle de tous les autres bateaux non motisés, comme au clair de lune et à la pêche “.
Depuis la publication de l’article, l’engouement pour le canoë semble être maintenu. Il est perçu en particulier lorsque nous recherchons les évaluations annuelles d’associations dédiées à cette activité, car les chiffres liés par exemple aux inscriptions pour les clubs, aux livraisons de brevets de formation ou au nombre d’utilisateurs qui ont emprunté des circuits en cingle restent presque les mêmes pendant cinq ans.
Difficile d’identifier l’intérêt public par des données spécifiques, le canoë s’entraîne généralement en grande liberté; Un peu partout, un peu de temps, sur un territoire trop grand pour être complètement marqué.
Néanmoins, les vacances d’été commencent dans un contexte qui fait écho à celui d’il y a cinq ans, cette fois dans le contexte d’une guerre des prix. Nous le voyons dans notre récent dossier “Cet été, nous visitons!” », Où de nombreux Québeciers prétendent déjà avoir voulu blude dans la province. Ce sera l’occasion de surveiller la foule sur les rivières et de voir si la courbe d’intérêt dans le canoë sera positive.
Mais ne pagayez pas qui veut, car le canoë n’est pas donné à tout le monde – au sens financier et logistique du terme. Ainsi, comme l’a écrit Simon Diotte, et comme nous le voyons dans la récente évaluation du kayak de canot Québec, les efforts pour “rendre les rivières dans le sud du Québec” doivent continuer sans relâche, en particulier en ce qui concerne “les développements de base [comme un] accès à l’eau, [aux] parkings et [aux] Campings ».
Heureusement, “pas besoin d’être un expert pour s’amuser sur l’eau”, explique Jean Légré, propriétaire de Legré Canoes, dans ce rapport. En bref, l’aspect social du bateau (qui contient généralement deux personnes) et la porte qu’il ouvre sur les grands espaces sont les atouts les plus précieux du canoë.
Fondamentalement, “sa magie”, comme l’écrit Simon Diote, réside dans ce qui a fait briller les yeux de mon tout-petit et ceux qui ont navigué pendant des siècles: la découverte du pays.
Bonne lecture!
Angie Landry, journaliste à Nouvelles
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