Invité sur RTL ce mardi 1er juillet, le procureur de Paris a fait un point sur la situation avec la série d’intoxication alimentaire liée aux bactéries E.Coli à Aisne depuis le 12 juin.
30 cas de contamination, y compris un décès, ont été signalés depuis le 12 juin au Centre de santé publique du bureau du procureur de Paris, dans le cadre de l’enquête suivant les intoxications liées aux bactéries E.Coli du Département d’Aisne, confirme ce mardi 1er juillet, le Laure Beccuau Proscutor sur RTL.
Alors que la poursuite de Saint-Quentin avait ouvert une enquête préliminaire pour “homicide involontaire”, “blessures involontaires”, “mettant en danger” et “tromperie aggravée”, il a finalement dragué le dossier au profit du bureau du procureur de Paris. Au total, les victimes identifiées ont entre 11 mois et 73 ans. Sur les 30 cas que nous comptons, un enfant de 11 ans n’a pas survécu à l’empoisonnement.
Pour le moment, sept personnes sont toujours hospitalisées, mais devraient pouvoir sortir dans les prochains jours, explique-t-elle.
Bouchers fermés
“En ce qui concerne la nature et le type des bactéries qui ont été identifiées, l’hypothèse de la consommation de viande est très probable”, a confirmé Laure Beccuau. Au total, cinq magasins de bouchers sont toujours fermés tandis que les enquêtes peuvent déterminer l’origine de la contamination des bactéries e.coli.
Selon les enquêtes, les deux derniers cas résulteraient de la contamination entre les personnes dans le cercle familial, a déclaré dimanche la préfecture d’Aisne.
Ce type de contamination, connu sous le nom de «secondaire», s’explique par la transmission des mains des bactéries présents dans les tabourets des malades. C’est la raison pour laquelle il se produit le plus souvent dans le même foyer et en présence de jeunes enfants pour lesquels il est plus difficile d’appliquer des règles d’hygiène.