
Un tribunal sud-coréen a délivré, jeudi 10 juillet, un mandat d’arrêt contre l’ancien président Yoon Suk Yeol en raison de sa tentative infructueuse de taxer la loi martiale en décembre 2024, a rapporté l’agence de presse Yonhap. Nam Se-Jin, juge de la Cour du district central de Séoul, a exprimé le mandat, craignant que l’ancien président ne détruise des preuves. Il a ainsi été mis en détention pour la deuxième fois, selon l’agence.
M. Yoon a été le premier chef de l’État sud-coréen à son tour à faire l’objet d’une arrestation, en janvier, avant d’être libéré en raison de l’annulation de son mandat d’arrêt par un tribunal. Il a ensuite été officiellement licencié, en avril, pour avoir imposé une loi martiale le 3 décembre et a déployé l’armée au Parlement.
L’ancien président et ses avocats ont assisté à l’audience et rejeté toutes les accusations, avant que la partie intéressée ne soit emmenée au centre de détention de Séoul, située à Uiwang, au sud de la capitale, en attendant la décision du tribunal, a rapporté jeudi Yonhap.
Le 25 juin, le tribunal avait rejeté une demande antérieure pour le mandat d’arrêt d’un procureur, car M. Yoon avait initialement refusé de paraître interviewé.
Un conseil spécial responsable de l’enquête sur la loi martiale a brièvement imposé en décembre a de nouveau demandé dimanche ce nouveau mandat d’arrêt contre l’ancien président. Ce conseil spécial l’avait interrogé deux fois, dont un public de plus de neuf heures samedi.