Aux États-Unis, la Cour suprême a ouvert la voie à la mise en œuvre de licenciements massifs des responsables fédéraux recherchés par Donald Trump en élevant le mardi 8 juillet une suspension décidée par un tribunal de Californie il y a deux mois.
Un juge de première instance Susan Illston avait déclaré en mai une suspension temporaire de grandes licenciements à l’échelle des employés fédéraux, au motif que ce type de mesures nécessitait probablement le feu vert du Congrès américain. En fin de compte, la prescription de la plus haute juridiction aux États-Unis devrait coûter des dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux.
Mais la Cour suprême s’occupe de souligner que sa décision mardi ne porte pas “Sur la légalité des plans de réduction de la main-d’œuvre et la réorganisation des agences (fédéral) élaboré ou approuvé »qui résulterait des directives données par Donald Trump depuis les premières semaines de son deuxième mandat.
C’est sur le décret présidentiel à l’origine de ces grandes restructurations à l’échelle, datée du 11 février qu’elle prononce. Dans ce texte, le président républicain “Ordre des agences (fédéral) Pour planifier les réorganisations et les réductions du personnel “conformément à la législation en vigueur” “Écrit le juge progressiste Sonia Sotomayor, en accord avec la majorité des neuf magistrats qui composent la Cour suprême.
Ainsi ce dernier considérait que “Le gouvernement est en mesure de gagner son argument quant à son argument selon lequel le décret exécutif est légal”.
“Limites légales”
D’autre part, “Les plans eux-mêmes ne sont pas soumis à cette cour, à ce stade, et nous n’avons donc pas la possibilité d’examiner s’ils peuvent être et seront mis en œuvre conformément aux limites juridiques”Souligne le juge Sotomayor. Ils feront sans aucun doute l’objet de longues batailles juridiques. À ce stade, la Cour suprême laisse la main à la compétence en première instance pour décider.
À son avis sur le désaccord, “Pour une raison ou une autre, cette Cour juge bon d’intervenir maintenant et d’autoriser le président à tout détruire sur son chemin depuis le début de ce différend”Le juge progressiste fustige Ketanji Brown Jackson. “Si les présidents bénéficient d’un certain pouvoir discrétionnaire de réduire la fonction publique fédérale, ils ne peuvent pas restructurer fondamentalement le gouvernement fédéral seul”elle insiste.
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Donald Trump, qui est retourné à la Maison Blanche depuis fin janvier, a fait de ses principaux objectifs fédéraux. Sous la direction d’une commission intitulée Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) puis pilotée par Elon Musk, son ex-procureur avec lequel il s’est depuis brouillé, le milliardaire républicain a dirigé le tambour battant des coupes drastiques dans l’administration fédérale et a sauvé l’administration dans les dépenses publiques.
La principale syndicat américain des fonctionnaires fédéraux, AFGE, associée à d’autres syndicats et ONG, a entrepris une action en justice contre le gouvernement Trump en faisant valoir que le président avait dépassé son pouvoir présidentiel avec ces licenciements massifs décidés sans le Congrès en aval.