Avec ses deux grands pilastres en béton qui lui donnent la stature d’un temple dorique et de son fronton portant les cinq anneaux olympiques, la piscine Georges-Vallerey fait une impression dès votre entrée. Inauguré en 1924 pour les Jeux olympiques de Paris, cette piscine emblématique du 20ème L’arrondissement, situé au-dessus de l’endroit, des Lilas, a récemment reconnecté son passé: c’était l’une des piscines d’entraînement pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Avec la température de l’eau fixée à 27 ° C, un personnel réduit et une sécurité fournis par la France Foreign Intelligence Agency, le DGSE (dont les bureaux sont à côté), le tout nouveau directeur de la piscine, Christopher Sadones, n’oublierait pas la logistique impliquée dans l’événement.
“Léon Marchand s’est entraîné à la voie 4”, a-t-il dit. “Mon seul regret est que je n’ai pas osé lui demander une photo.” Un ancien sauveteur, joueur de water-polo et entraîneur, Sadones, un athlète de haut niveau, est un reflet approprié de cette piscine de compétition. Tout au long de l’année, sa piscine de 50 mètres attire de forts nageurs du quartier et au-delà, dont certains sont membres du SCUF (Sporting Club Universite de France), dont la division de natation est l’une des plus renommées de Paris.
“Ici, vous pouvez voir de très beaux freestyles”, a confirmé le créateur du compte Instagram Nageuse Parisienne, dédié aux piscines de Paris, qui est un habitué de l’établissement et souhaite rester anonyme. “Il y a ceux qui giflent l’eau avec leurs mains, ceux qui le coupent comme s’ils essayaient de le séparer. Certains mouvements sont rapides, d’autres lents et très allongés.” La piscine Georges-Vallerey possède un autre atout majeur: son grand toit rétractable, qui ne prend que six minutes pour s’ouvrir lorsque la température extérieure atteint 25 ° C, ajoutant une sensation de mer gaie à son atmosphère sportive.
Vous avez 80,24% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.