Petit quiz: Quel véhicule d’épargne existe depuis plus de 50 ans et permet aux couples qui l’utilisent stratégiquement pour économiser des milliers de dollars par an une fois à la retraite? Réponse: L’enregistrement enregistré des économies de retraite (REER) du conjoint.
“Souvent, les gens me disent qu’ils n’en ont jamais entendu parler”, a déclaré Sylvain de Champlain, planificateur financier et président de Champlain Financial Group. Il est alors heureux d’expliquer à ses clients ce que c’est.
Le REER du conjoint est un compte rendu distinct du REER personnel de chacun des conjoints ou conjoints. Il est généralement créé au nom du conjoint qui a le revenu le plus faible, mais c’est l’autre qui y contribue. Il permet aux couples mariés ou aux conjoints de facto de sauver de manière optimale pendant la vie professionnelle afin de payer moins de taxes sur la retraite.
Cet outil peut être particulièrement avantageux lorsque l’un des partenaires a des revenus plus élevés que ceux de l’autre ou lorsque les deux ont un revenu similaire, mais l’un d’eux n’a peu contribué à son REER, explique Sylvain de Champlain.
Comment payer moins d’impôts
Le gros avantage du REER du conjoint est qu’il permet de faire ce qu’on appelle le fractionnement des revenus. En d’autres termes, la distribution des revenus entre les deux membres du couple lorsque le moment de la retraite a retenti, afin de payer moins d’impôts au total.
Imaginez que vous êtes à la retraite et que votre conjoint et que vous souhaitez retirer 70 000 $ par an au total pour répondre à vos besoins.
Scénario 1: Vous avez terminé votre REER personnel chaque année au cours de votre vie professionnelle et votre conjoint n’a mis presque rien dans le sien. Vous devez donc retirer les 70 000 $ de vos économies personnelles. Résultat: vous devez payer près de 15 600 $ en taxes et frais sociaux (avant les crédits d’impôt, à l’exception du montant personnel de base), selon la simulation fournie par Marie-Pierre Drolet, conseiller en gestion de patrimoine du Financial des professionnels (FDP).
Scénario 2: Vous avez rempli votre REER personnel de toute votre vie, mais vous avez également contribué à votre REER de conjoint, afin que vos comptes respectifs soient également garnies. En laissant 35 000 $ chacun, votre conjoint et vous devez payer environ 4 800 $ en taxes et frais sociaux, donc 9 600 $ au total, car le revenu déclaré est dans une fourchette fiscale inférieure. Nous parlons d’une économie d’environ 6 000 $!
«Parlant d’impôt, il est préférable d’avoir deux revenus égaux, plutôt qu’un grand et un petit revenu. Avec un seul gros revenu, vous pouvez également perdre des crédits d’impôt et la pension de sécurité de la vieillesse», ajoute Sylvain de Champlain.
Comment ça marche
Disons que vous ouvrez un compte au nom de votre conjoint. Vous êtes le “contributeur”: vos contributions au REER du conjoint réduisent votre revenu imposable, comme dans le cas d’un REER classique. Cependant, ce n’est pas une barre ouverte. Le montant de vos contributions annuelles (qu’ils vont à votre REER personnel ou dans le REER du conjoint) ne doit pas dépasser votre maximum éligible. Par exemple, si vous avez des droits d’abonnement REER inutilisés de 10 000 $ pour l’année en cours, vous pouvez décider de payer 5 000 $ dans votre REER personnel et 5 000 $ en REER de conjoint, mais pas plus.
Votre conjoint est nommé «Rentier»: le compte du compte lui appartient et il est responsable des décisions de placement. Et puisque c’est vous qui contribuez, cela ne touche pas ses droits RRS.
Avantage notable: il est possible de contribuer au REER de votre conjoint même si vous avez plus de 71 ans (l’âge maximum pour contribuer à un REER personnel), souligne Marie-Pier Drolet, du FDP. “L’important est que le REER du conjoint est au nom d’une personne âgée de 71 ans ou moins et que le contributeur ait toujours de l’espace dans ses droits RRS”, explique-t-elle.
Planifier le pire
Hélas, l’amour ne dure pas toujours. Avant de verser des milliers de dollars dans un REER de conjoint, vous devez donc prendre en compte ce qui arrivera à cet argent en cas de séparation.
“Vous devez être conscient que lorsqu’une personne contribue au REER d’un conjoint, c’est en quelque sorte un cadeau. C’est l’autre personne qui possède le placement”, souligne Marie-Pierre Drolet.
Si vous êtes marié, les RRSP entrent dans le partage du patrimoine familial, ce qui signifie que le contenu de tous les comptes REER (personnel et conjoint) sera séparé à moitié en cas de divorce.
Mais si vous êtes conjointement et que vos chemins se séparent, c’est une autre histoire. Par défaut, le REER du conjoint restera la propriété du conjoint locatif. Si vous souhaitez prévoir des conditions différentes, Marie-Pierre Drolet conseille de les enregistrer dans un contrat de vie commun.
Cela dit, en cas de décès, le REER du conjoint peut être transféré au conjoint survivant (abrité de l’impôt) s’il est nommé bénéficiaire, comme dans le cas d’un REER classique, ajoute-t-elle.
Dernier point à considérer: le décaissement. Chacune de vos contributions au REER de votre conjoint doit rester dans le compte pour le reste de l’année en cours et au cours des deux suivantes, sinon l’argent retiré sera ajouté à votre revenu imposable (et non à celui de votre conjoint, comme c’est généralement le cas).
Par exemple, si vous avez payé 4 000 $ dans le REER du conjoint en 2024 et que votre conjoint retire ce montant en 2024, 2025 ou 2026, il sera ajouté à votre revenu imposable. Alors qu’il effectuait le même retrait en 2027, la somme sera ajoutée à son propre revenu imposable. “Nous devons planifier des décaissements”, a déclaré Marie-Pierre Drolet.
En prenant les précautions nécessaires, vous pouvez supprimer le maximum de cet outil. Un voyage en Toscane payé par épargne fiscale, il faut du bien.
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