Chaque dimanche, L‘équipe Nouvelles vous invite à lire (ou à relire) dans sa newsletter Miroir L’un des rapports les plus frappants de la riche histoire du magazine. Vous pourrez revenir au cœur de certains défis du passé, avec l’apparence de maintenant.
Les enfants meurent de faim à Gaza. Entre le 17 et le 28 juillet, les hôpitaux ont identifié au moins 16 ans, selon un rapport publié mardi par la Phase de classification de la sécurité alimentaire intégrée (IPC), une initiative visant à évaluer la nourriture. Plus de 20 000 ont été traités pour malnutrition entre avril et mi-juillet, révèle le rapport. “Les dernières données indiquent que les seuils de famine ont été atteints […] Dans la plupart de la bande de Gaza, “note l’IPC, ajoutant, pour plus de précision, qu’un” une personne sur trois passe plusieurs jours sans rien manger “. Près de 95% des deux millions de Gazaouis seraient au moins en crise alimentaire. 50 km des belles terrasses Tel Aviv où l’usage prendrait son cours.
Rappelons que le 3 mars, le ministre israélien de la Défense a annoncé un blocage total de l’aide humanitaire à Gaza, qui a duré 11 semaines. Le rétablissement était plus que timide, sinon complètement chaotique et meurtrier: l’armée a tué au moins 1 000 personnes, accrochée à l’espoir mince de trouver quelque chose pour nourrir leur famille, sur les lieux de distribution de l’aide.
Avant la guerre qui l’a détruit en totalité, la bande de Gaza peut être surpeuplée (près de 6 000 personnes par kilomètre carré, six fois la densité de population du Grand Montréal), aride, pauvre et proie à des attaques régulières d’Israël contre les positions du Hamas, il savait comment nourrir son monde. Dans ce magnifique rapport qui fait l’objet de notre rétroviseur de la semaine, publié un mois seulement avant l’attaque du 7 octobre 2023 par le Hamas, notre journaliste Fabrice de Pierrebourg témoigne de la force et du courage des femmes palestiniennes qui gèrent les fermes. Ils le font souvent au risque de leur vie: les obus israéliens et le feu sont autant de menaces que les pucerons et les caprices de l’irrigation pour les tomates.
Néanmoins, Gazaouie Agriculture a pu répondre au moins la moitié des besoins alimentaires du groupe. Aujourd’hui est nécessairement nul.
On ne sait rien de ce qui est arrivé à toutes les personnes rencontrées par Fabrice au cours de ce rapport. Qui est toujours en vie et dans quelles conditions? Une chose est sûre: rien ne grandit à Gaza. Et les Palestiniens ont faim. Il s’agit également d’un génocide.
Voici une lecture essentielle.
Éric Grenier, rédacteur en chef -in-chief
P.-S. – Avez-vous aimé ce post? Afin de ne pas manquer les prochains, inscrivez-vous simplement à notre newsletter quotidien en entrant votre adresse e-mail ci-dessous. 👇