
Une vague de chaleur est définie par météo-france comme “Un épisode de températures élevées, jour et nuit, sur une période prolongée”. Il correspond à la vigilance orange dans les cartes destinées au grand public – le jaune est réservé aux pics de chaleur, en rouge à une vague de chaleur extrême (définie par son ampleur temporelle et géographique, et ses risques de santé et sociaux).
Moins connu, le seuil de déclenchement de l’alerte des ondes de chaleur varie d’un département à l’autre. Les différentes régions de la France étant plus ou moins utilisées et donc adaptées à la chaleur, les seuils d’alerte ne sont pas les mêmes partout. Ainsi, Météo-France estime que la vague de chaleur sera prouvée dans les deux-sèvres lorsque des températures minimales de 35 ° C pendant la journée et 20 ° C la nuit seront observées. Le nord sera considéré dans une vague de chaleur lorsque les températures dépasseront 33 ° C pendant la journée et 18 ° C par nuit. À Paris, ces seuils sont de 31 ° C pendant la journée et 21 ° C par nuit, et 34 ° C pendant la journée et 20 ° C par nuit à Lyon.
Cette notion de «seuil d’alerte» n’existait pas avant la vague de chaleur de 2003. Après cet événement qui a causé près de 15 000 morts, les autorités de la santé et du météo-France ont travaillé conjointement afin d’anticiper les vagues de chaleur les plus dangereuses pour la population.
Au cours d’une vague de chaleur, certains facteurs sont susceptibles d’aggraver l’impact de la santé, comme la pollution atmosphérique – en particulier par l’ozone et les particules fines – et l’humidité, plus difficiles à supporter par le corps humain. L’intensité de l’onde de chaleur est définie à partir de la différence entre la valeur de l’indicateur et le seuil d’alerte, mais comment définir ce seuil?
Un indicateur a été choisi – la combinaison de températures minimales et maximales est en moyenne sur trois jours, noté IBM (pour l’indicateur bio-meteorologique) -, puis des seuils d’alerte ont été sélectionnés pour l’ensemble du territoire.
Ces seuils ont été réévalués au fil du temps, par exemple en révisant la station météorologique de référence pour chaque département ou en donnant un poids plus élevé à la température nocturne. “S’il est non seulement très chaud pendant la journée, mais que cette chaleur ne diminue pas suffisamment pendant la nuit, le corps ne peut pas récupérer et le risque de santé augmente”explique la santé publique France.
Enfin, ces seuils sont également examinés en fonction des commentaires de l’expérience: “À Marseille, les seuils ont été réévalués à des valeurs plus élevées (22-34 ° C vs 24-35 ° C) en 2009, en tenant compte du grand nombre d’alertes générées entre 2004 et 2009, le faible impact visible sur les données de santé et l’hypothèse que la ville est mieux adaptée à la chaleur”décrit l’Institut public. En haute, l’alerte des vagues de chaleur est déclenchée de 17 ° C la nuit et 33 par jour, contre 18-32 ° C auparavant.
Le passage d’Orange à Rouge est notamment lié à l’observation d’autres indicateurs que la seule température telle que le feu, la sécheresse du sol, mais aussi la présence des services de soins. Encore une fois, cela varie sur le territoire, détaille Mtéo-France: “Un système de critères a été défini pour chaque département (…) Les prévisionnistes confrontent ainsi les prévisions météorologiques avec les référentiels établis par la Santé publique France, sur la base des études épidémiologiques des événements passés, pour estimer le niveau de vague de chaleur. »»