L’Agence régionale de la santé Ile-de-France partage avec BFMTV un rapport d’étape sur l’aspect santé de la natation dans la Seine cet été. “Aucun événement défavorable grave d’un ordre infectieux (…) n’a été signalé” pendant la période. Sur le côté de la mairie de Paris, nous savourons le succès.
Test réussi pour la mairie de Paris. Alors que la Seine accueille des baigneurs depuis plusieurs semaines dans la capitale, après un centenaire sans la possibilité de se rafraîchir dans la rivière, l’évaluation du point de vue sanitaire est jusqu’à présent sans faille.
“Aucune infection à événements indésirables défavorables grave (bactériologique ou virale) causée par la natation dans la Seine pendant la période de surveillance estivale a été signalée cet été”, explique l’agence de santé régionale de l’île de-France à BFMTV.
Selon certaines publications sur les réseaux sociaux – ou dans les médias – depuis l’annonce des premières plongées pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024, la natation aurait pu tourner à un moment dangereux, avec par exemple un risque de contracter la “maladie des rats” ou la leptospirose. Mais après un investissement estimé à 1,4 milliard d’euros, l’eau est finalement très douce.
Plus de 80 000 baigneurs et aucun patient, une surprise? Pas du tout, selon Pierre Rabadan, assistant sportif à la mairie de Paris en charge des Jeux Olympiques et de la Seine.
“Ce n’est pas une surprise, nous avons mis en place un protocole de surveillance extrêmement fine avec l’ARS, la surveillance quotidienne, presque heure par heure (…) Il était clair que nous ne prenons aucun risque, comme nous l’avons fait l’année dernière pour les athlètes”, se réjouit-il avec BFMTV après la communication des résultats par ARS.
“Regardez la confiance dans la rivière” et “Silence Bad Tongues”
Il s’agit donc de contrôles «presque heure à l’heure» qui sont effectués pour assurer la qualité de l’eau – et éviter toute contamination. Avec la “précaution” pour les mots d’ordre:
“Il y avait des jours où nous avons fait le choix de fermer la natation, tandis que la qualité de l’eau était finalement assez bonne. Mais nous avons commencé à partir de ce principe de précaution”, explique Pierre Rabadan.
“Nous avons réussi à installer ces trois lieux de bain et à faire taire les mauvaises langues qui défient constamment les principes de précaution qui sont pris et qui sont très nombreux”, siffle l’assistant en charge de la natation.
Le fait demeure que la mairie admet que le site était important et que le «doute» était raisonnable. “De toute évidence, le public a dû gagner en confiance dans la qualité de l’eau”, admet-il, notant que la natation de célébrités telles que les ministres du sport ou la maire Anne Hidalgo ont permis d’éteindre certaines peurs.