L’une des curiosités que j’associe en été est la réapparition des tatouages - qui, à l’approche de l’automne, a tendance à se répéter pendant que nous faisons des tas.
Ici, je dois admettre que c’est pour moi une curiosité sociologique, car je n’ai jamais été attirée par la chose. Cependant, en faisant mes petites recherches, je suis tombé sur une enquête sur les langues les plus populaires pour un tatouage. Les Japonais gagneraient la paume, si nous faisions confiance au nombre de demandes faites sur Google à ce sujet.
Cette enquête émane de PreGS, une plate-forme d’apprentissage en ligne qui enseigne une cinquantaine de langues via un réseau de 40 000 tuteurs dans 180 pays. Depuis ses débuts en 2012, cette plate-forme ukrainienne a décoré son site Web avec tout un tas d’études et de sondages autour de la langue et de la culture, par exemple sur l’attitude des Français par rapport aux défauts (je reviendrai dans une future chronique), quelle langue maîtriserait pour obtenir les meilleurs salaires, ou comment le doublage influence l’apprentissage du langage.
En ce qui concerne les tatouages, basés sur une compilation de 6,3 millions de recherches sur Google sur ce thème réalisées dans le monde en 2022. Après le japonais, qui se classe en premier avec 231 000 recherches, les langues chinoises arrivent dans ce tableau avec 184 000. Le troisième, l’arabe, a 82 000 demandes. La quatrième langue, une autre grande surprise de cette liste, est le latin, avec 53 000 recherches. Le français apparaît dans la septième rangée à 28 000 – dans les mêmes eaux que coréen (41 000), grec (38 000) et espagnol (26 160). La faible présence de l’anglais, avec seulement 9 000 recherches, m’a surpris.
Nous sommes d’accord ici avec les limites d’une telle enquête basée sur les demandes de recherche Google, une approche qui désavantage l’anglais. Cette langue étant la plus répandue ces jours-ci, cela expliquerait le fait que si peu d’internet font de la recherche sur Google pour décider du mot ou de l’expression qu’ils seraient tatoués en anglais. En fait, je parierais, sans pouvoir le démontrer, que l’anglais est universellement la langue la plus utilisée pour les tatouages.
Difficile de savoir si le résultat de cette recherche sur Internet prend forme avec le tatoueur. Par exemple, même si nous savons qu’un tiers de la population de Québec (et canadienne) déclare qu’ils sont tatoués, il est difficile d’avoir une idée précise de ces tatouages, car ils sont souvent très personnels, voire cachés.
Une fois que nous avons dit cela, quelle forme prend des tatouages de langue? Selon PreGS, qui a également analysé les mots clics sur Instagram, le plus courant est de loin le prénom d’un partenaire, un être cher décédé ou un membre de sa famille. Ce formulaire apparaît dans 298 000 publications Instagram et 10 fois plus de recherche Google. L’autre forme la plus courante est la lettre simple ou le caractère (qui peut être des initiales), à 122 000 images sur Instagram et 2,2 millions de recherches. Ensuite, les mots et citations atteignent une égalité avec 87 400 images sur Instagram (et 896 000 et 535 000 recherches respectivement sur Google).
Attraction fatale
Le choix d’un tatouage dans une langue étrangère est l’expression du cachet qui emprunte tous. Au Québec, par exemple, il y a plus de but à ” C’est ça C’est “à” c’est tout “.
C’est ce qui explique l’intérêt du latin, quatrième dans la liste des prix de Prelie. Bien que mort depuis longtemps, cette langue de citations projette une image de sagesse, de sophistication et de sens historique. Nous pensons à ” Carpe diem “,” Veni, Vidi, vici “Ou” Alea Jacta est ». Son extrême concision la rend idéale pour le tatouage, où l’espace est nécessairement limité.
Quant aux langues japonaises, chinoises et arabes, c’est sans aucun doute l’attraction de leurs pièces. Dans le cas du japonais, la popularité croissante de l’univers manga a certainement contribué à transmettre l’esthétique des personnages de Kanji, Katakana et Hiragana.
Selon Cheval, certaines personnalités très tatouées ont également une influence. La chanteuse américaine Ariana Grande a fait l’objet de 1,3 million de recherches sur Google concernant ses tatouages (elle en aurait plus de 70, dont plusieurs mots ou phrases). Elle est suivie par les chanteurs Harry Styles et Justin Bieber (1,1 million chacune), suivie de la chanteuse Rihanna et de l’acteur Pete Davidson (700 000 chacun). Parmi les stars du Québec, je ne peux pas dire qui est champion, mais le chanteur Heart of Pirate a certainement mis le bar.
Quand indélébile rime avec stupide
L’idée d’enregistrer un mot ou une phrase en français ou dans une autre langue peut sembler agréable. Mais de grâce, si vous ne maîtrisez pas la langue en question, faites-vous corriger et consultez plus d’une personne.
La faute, qui revient presque toujours au tatouage et au tatoueur, est très courant dans les langues étrangères que nous connaissons peu ou pas du tout. L’affaire est celle d’Ariana Grande, qui voulait se faire tatouer le titre de son album 7 anneaux En japonais, mais une calligraphie défaillante avait le sens du “petit barbecue du charbon de bois”. Quant au champion de football de David Beckham, il a été gravé le nom de son épouse Victoria en sanskrit sur l’avant-bras, sauf qu’il est écrit Vihctoria. Ouhps.
Rihanna, elle a été bien tatouée sur le cou une expression dans la similitude, “fleur rebelle”, dans le sens de “fleur rebelle” (mauvaise traduction syntaxique de ” Fleur rebelle »).
Le web est parsemé de tatouages défectueux en français parfois hilarant, comme le malheureux “Je t’aimerais [aimerai] pour la vie “, dans le conditionnel, ou le vertige” nous faisons tout [tous] erreurs », qui donne courageusement l’exemple.
Si vous décidez de penser ou de citer le tatouage, passez-le par le correcteur et regardez le tatoueur.
Parce que, finalement, l’erreur tatouée est à Toé.