La mesure, annoncée au printemps, sera opérationnelle progressivement à partir de “la semaine prochaine”, a déclaré le gouvernement. Il vise à répondre aux besoins des patients vivant dans des déserts médicaux.
L’envoi de médecins généralistes dans le renforcement des déserts médicaux, jusqu’à deux jours par mois, une mesure annoncée au printemps, sera opérationnelle à partir de “la semaine prochaine”, le gouvernement est le lundi 1er septembre.
“Depuis la semaine prochaine, cette mesure phare se réalisera et fournira une réponse concrète et immédiate aux Français qui, trop souvent, ont du mal à trouver un médecin”, a déclaré le ministère de la Santé dans un communiqué.
Le ministre responsable de la santé, Yannick Neuder, est attendu ce lundi dans les Landes pour détailler la mise en œuvre de cette annonce. Interrogé par l’AFP, le bureau de Yannick Neuder a déclaré que le “déploiement progressif” de cette mesure commençait ce lundi.
Une compensation plate de 200 euros par jour
Les détails de ce système, souhaités en avril par le Premier ministre François Bayrou, avaient été annoncés fin juin, dans le cadre d’un “pacte” contre les déserts médicaux. Le gouvernement avait détaillé 151 intercommandons appelées “zones rouges”, principalement au centre et au sud-ouest en dehors des côtes du pays, qui bénéficieraient de cette mesure annoncée pour septembre.
Au total, 2,5 millions de patients seraient touchés par ces renforts, qui travailleront actuellement sur la base d’un bénévolat contre les homologues financiers.
“La solidarité territoriale est basée sur l’engagement des médecins qui seront soutenus par le gouvernement”, avec en particulier “une compensation plate de 200 euros par jour en plus du paiement des consultations effectuées”, précise le ministère.
Une mesure coercitive avait été mentionnée au printemps par le Premier ministre, mais le gouvernement avait par la suite renvoyé une telle possibilité, rejetée par de nombreux médecins, à l’évolution des “dispositions législatives”.
Certains députés, dirigés par le socialiste Guillaume Garot, avaient promu des mesures plus strictes, imposant des contraintes à l’installation de médecins, mais ont suscité une opposition encore plus marquée de ce dernier.
Les élus dirigés par Guillaume Garot avaient critiqué en juin les mesures finalement choisies par le gouvernement, regrettant leur caractère “facultatif (et) donc aléatoire” et évoquant un appareil qui “ne peut pas remplacer les réponses de base”.