Voilà un établissement aux antipodes de l’opulence attribuée à Nice. Ses origines religieuses expliquent sa sobriété, un bâtiment austère jaune et crème construit sur six niveaux face à la Méditerranée. Dans le quartier du Lazaret, près du port, l’ancien séminaire devenu hôtel domine le front de mer depuis les années 1840. La plupart des 67 chambres – certaines avec balcon donnant sur la mer, le patio ou le jardin – sont de taille modeste. Leur décor est épuré, frais et coloré. Derrière les persiennes, elles sont une promesse de quiétude et de repos, loin de l’agitation de la Promenade des Anglais.
On accède à cet hôtel trois étoiles par un escalier extérieur central à double volée ou par un ascenseur, qui dessert la terrasse exposée plein sud, la réception et le restaurant. Pas de chichis au Saint-Paul, où le parking est abondant et gratuit (une rareté à Nice), mais le rapport qualité-prix est exemplaire. Et une empreinte spirituelle demeure à travers la chapelle, ornée d’une fresque du 20e siècleèmeFresque du XIXe siècle au-dessus de l’autel.
Ici, pas d’étages mais des “ponts”, les chambres pourraient être des cabines et la décoration est résolument nautique. Dans un immeuble de la rue Maccarani, à cinq minutes à pied de la promenade des Anglais et à peine plus de la place Masséna, The Deck Hotel joue avec les références nautiques pour cultiver une ambiance de vacances. Sur les lits des 65 suites et chambres doubles ou triples, les clients trouveront un pot de “miel de nos abeilles” et un carnet HappyCulture (la marque à l’origine des établissements du groupe Honotel).
Au deuxième étage, la réception s’ouvre sur trois salles aux tons bleu et blanc méditerranéens. Les buffets de petit-déjeuner « froid », « chaud » et « nature » y sont servis, entre billard, baby-foot et plantes vertes. En été, un bar extérieur complète le chic décontracté de ce « bateau » amarré en centre-ville.
Une demeure familiale. C’est l’image qui vient à l’esprit en découvrant cette villa niçoise aux volets gris, construite au tournant du XXe siècle.ème Situé au cœur du quartier populaire de la Libération, au nord de la gare de Nice-Ville, cet ancien relais de chasse, puis pension de famille et hôtel, parfaitement desservi par la ligne 1 du tramway (arrêt Borriglione à 100 mètres), doit beaucoup à l’accueil chaleureux de Sophie Longo. Après un passage de 10 ans dans l’hôtellerie aux Antilles, cette Nantaise a eu le coup de foudre en 2003 pour cette adresse nichée dans une rue calme à proximité d’un club de boules.
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