En raison de leur prix très abordable, les hôtels Eklo sont rarement situés en centre-ville. Ce n’est pas le cas à Montpellier, où la chaîne possède 10 hôtels.ème Etablissement ouvert en novembre, à deux pas de la gare Saint-Roch. L’enregistrement s’effectue au bar. Le personnel est aussi souriant que les clients assis entre amis ou collègues.
Côté chambre, elle se veut familiale : des alcôves perchées au-dessus du lit double raviront petits et grands en quête d’un cocon régressif. Tout a été pensé pour maximiser le confort de cette pièce, avec son sol stratifié, son matelas moelleux et sa climatisation efficace. De petits détails décoratifs attirent le regard, comme les appliques Sammode qui ressemblent à un bâton lumineux pris dans une maille métallique, ou les chaises vintage Cartel de Belleville.
Le plafond en béton brut porte encore les traces de feutre laissées lors de la rénovation du bâtiment, un ancien immeuble de bureaux des années 1970. La rondeur d’une lampe ou d’un miroir brise l’aspect carré des lignes.
Dans les espaces communs du premier étage, l’hôtel propose des animations, avec karaoké, mini-concerts et cours de salsa le week-end. Un baby-foot, un terrain de pétanque et une salle de jeux complètent l’offre. Le buffet du petit-déjeuner est très correct, tout comme la carte du restaurant. Fait rare à Montpellier, un jardin promet d’être agréable aux beaux jours. Deux oliviers commencent tout juste à pousser sur la terrasse.
À 800 mètres : la beauté artistique à portée de main
Le musée Fabre, fondé en 1828, abrite de nombreux trésors, des scènes de village de Brueghel aux peintures de Soulages. Outrenoirsy compris un Blanc par Simon Hantaï, un Christ crucifié par Rubens, un Batte par Germaine Richier, frappant les mains et les pieds coupés par Géricault et un Orphée d’Odilon Redon. Jusqu’au 5 mai, l’institution locale expose le sculpteur contemporain Toni Grand, natif de la région.
A 900 mètres : Découvrez une piscine rituelle
En poussant la porte d’une vieille bâtisse, au bas d’un escalier, on accède au mikvé, une minuscule piscine souterraine naturelle, sans cesse renouvelée par la nappe phréatique.ème À partir du 15e siècle, les juifs s’immergeaient dans ce bassin pour se purifier, avant un mariage par exemple. Des témoins assistaient au rite depuis une fenêtre grillagée entre le bassin et le vestiaire. L’eau verte et tranquille évoque la présence juive essentielle au développement de la faculté de médecine de Montpellier, la première d’Occident.
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