Les biologistes seront en grève pendant quatre jours, du 20 au 23 septembre. Ils protestent contre une baisse du prix des actes d’examen imposée par l’Assurance maladie.
Passer une prise de sang ou une analyse médicale risque d’être un casse-tête, à partir de vendredi 20 septembre partout en France.
Sept syndicats (SLBC, SNBH, SDB, Biomed, SNBCHU, FNSBPHU et SNMB) ont appelé à une grève nationale du 20 au 23 septembre, via un communiqué commun publié fin août. Dans leur viseur, une nouvelle baisse du prix de leurs prestations, décidée par l’Assurance maladie.
Un mouvement « renouvelable »
Cette baisse de 10% du prix de leurs prestations est qualifiée de “drastique” par les syndicats, “alors que près de 11% de baisse ont déjà été subies au cours des deux dernières années”, soulignent-ils.
Les syndicats s’inquiètent des effets que pourrait avoir cette mesure. « Une telle réduction entraînera des ajustements sur tous les coûts. » Parmi les conséquences citées par les organisations, « la disparition de nombreux laboratoires de proximité », « la fermeture des laboratoires tous les samedis », ou encore « l’arrêt de la réalisation de certains tests biologiques utiles aux patients, et réalisés à perte. »
La grève pourrait même durer au-delà du 23 septembre puisque cette mobilisation de quatre jours est « reconductible ». En novembre 2022, un mouvement de grève de ces laboratoires avait été suivi par 95 % des 4 000 sites en France. Déjà, c’était la baisse du prix de leurs actes qui était dénoncée par ces professionnels de santé.