Il y a cinq ans, le Salvador figurait parmi les pays les plus dangereux au monde, alors que pandillas (bandes criminelles) ont semé la terreur et la mort partout sur leur passage.
Depuis l’arrivée au pouvoir en 2019 de Nayib Bukele, qui a envoyé des dizaines de milliers de criminels en prison – et qui s’est autoproclamé « le dictateur le plus puissant » cool de la planète » – El Salvador est devenu l’un des endroits les plus sûrs des Amériques. Du moins pour les étrangers.
Longtemps fréquenté par les surfeurs et les amateurs de tout compris, le plus petit pays d’Amérique centrale mise désormais fortement sur le tourisme, qui en est à ses balbutiements.
Outre sa splendide côte Pacifique bordée de sable noir, ce voisin du Honduras et du Guatemala compte d’innombrables volcans – dont Santa Ana, avec son sommet grandiose et facilement accessible ; des villages colorés et authentiques, comme le charmant Suchitoto ; et d’impressionnants sites mayas, dont Joya de Cerén, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO et surnommé « la Pompéi de l’Amérique » en raison de son état de conservation remarquable après avoir été enseveli sous les cendres.
Ailleurs dans le pays, la Route des Fleurs permet de traverser plusieurs villages pittoresques et colorés épargnés par le tourisme tout en explorant une région où abondent les producteurs de café, tandis que la capitale San Salvador mérite une pause pour découvrir son vieux quartier revitalisé. Enfin, peu importe où l’on va, la population est d’une extrême gentillesse et éminemment accueillante ; en fait, nous nous sentons surtout soulagés de ne plus subir le climat de violence qui prévaut depuis si longtemps.
Voyages Munditour propose des circuits de groupe sur mesure ou organisés au Salvador, et Air Transat relie Montréal à San Salvador sans escale jusqu’à deux fois par semaine, jusqu’au 25 avril.