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    Prédiction 2025 : vers une course à trois

    aiinfoBy aiinfoJanuary 9, 2025No Comments7 Mins Read
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    Ancien conseiller politique, Pascal Mailhot plonge au cœur des enjeux actuels avec une connaissance intime des coulisses du pouvoir. Après avoir occupé des postes au cabinet du premier ministre du Québec lors des mandats de Lucien Bouchard, Bernard Landry et François Legault, il est aujourd’hui vice-président de l’agence de relations publiques TACT. Il a co-écrit Conquérir le pouvoir : comment une troisième voie politique a émergé au Québecpublié aux Éditions du Boréal.

    Certains événements peuvent servir de tremplin pour relancer un parti politique au pouvoir en déclin… ou accélérer sa chute. Bernard Landry a eu la chance, en 2002, de bénéficier du premier scénario, après avoir signé le traité de la Paix des Braves avec les Cris. Normalement, un tel succès historique entre le Québec et une Première Nation aurait dû relancer son gouvernement du Parti québécois (PQ), qui peinait à garder la tête hors de l’eau depuis son arrivée aux commandes.

    Mais presque simultanément, Landry risquait un remaniement ministériel majeur, formant le plus grand Cabinet de l’histoire, avec 36 ministres ! Le caucus péquiste se retrouve avec plus de ministres que de simples députés et devient rapidement l’objet de ridicule. Mais il y a eu pire conséquence : deux piliers de son parti, Guy Chevrette et Jacques Brassard, furieux des rôles qui leur étaient assignés, ont claqué la porte.

    La consternation était générale. Et comme dans le jeu du serpent et de l’échelle, Landry est brusquement ramené à la case départ.

    Deux décennies plus tard, l’histoire pourrait se répéter. L’entente avec Terre-Neuve sur les chutes Churchill marquera sans doute pour François Legault son plus grand triomphe personnel. Avec son parti, la Coalition Avenir Québec (CAQ), en retard dans les sondages et un déficit historique de 11 milliards de dollars, l’idée d’un remaniement ministériel est dans l’air. Mais Legault hésite : il sait que le moindre faux pas pourrait briser l’équilibre fragile de son caucus. Dans les couloirs de l’Assemblée nationale, chaque député nourrit le rêve secret d’accéder au saint des saints. Si les ministres déplacés ne sont pas satisfaits de leur sort, ils pourraient choisir de démissionner et provoquer un chaos comme celui créé par le départ de Chrystia Freeland pour Ottawa.

    Adepte de la stabilité, François Legault optera pour la prudence. Au risque de voir mal vieillir cette colonne, je prédis que le chef caquiste privilégiera quelques ajustements plutôt qu’un bouleversement majeur en 2025.

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    La CAQ et l’identité

    Sur le plan du contenu, même si le gouvernement caquiste entend surtout jouer la carte de l’économie face à la montée du protectionnisme américain, attendez-vous à voir les questions identitaires occuper le devant de l’actualité.

    À l’ordre du jour, une réduction notable des volumes d’accueil d’immigrés, tant permanents que temporaires. Déjà, Québec a freiné l’arrivée d’étudiants étrangers, tandis qu’Ottawa resserre sa politique à l’égard des travailleurs temporaires et réduit d’un quart ses cibles d’accueil de nouveaux résidents permanents pour les prochaines années. L’objectif des deux gouvernements ? Réduire les intenses flux migratoires de ces dernières années, dans un contexte marqué par la crise du logement et la pression sur les services publics à travers le pays.

    La laïcité refait également surface. L’affaire Bedford a ravivé les passions. Jean-François Roberge, promu « superministre » de l’identité, prépare une offensive. Les restrictions concernant les symboles religieux pour les personnes en position d’autorité ne suffisent plus, pensons-nous au Québec. Une loi 21 version 2.0 est en préparation depuis l’automne. L’interdiction de la prière dans les lieux publics et un durcissement dans les milieux de l’éducation et de la petite enfance sont à l’étude.

    Finalement, le rapport Proulx-Rousseau sur les questions constitutionnelles (déposé fin novembre) prépare le terrain pour que le gouvernement Legault relance la question nationaliste. La CAQ entend doter le Québec de sa propre Constitution. Un geste qui officialiserait la citoyenneté québécoise et les caractéristiques fondamentales de la nation, comme la langue française et la laïcité de l’État.

    Le PQ affronte ses vieux démons

    En tête des sondages depuis plus d’un an, le Parti québécois montre des signes de nervosité. L’expulsion d’un militant, Vincent Boulay, accusé d’avoir contrevenu au code d’éthique du parti (et dont les lettres ouvertes exprimant des positions critiques étaient inquiétantes), ravive d’anciennes tensions entre la base militante et la direction. Cet épisode s’inscrit dans une longue tradition de querelles internes. Évidemment, ce parti a encore le don extraordinaire de « se bananiser », selon une phrase cinglante de son ancien chef Jacques Parizeau.

    Entre les « caribous » – ces militants purs et durs qui réclament un référendum à tout prix – et un électorat réfractaire au risque d’une troisième défaite référendaire, Paul St-Pierre Plamondon joue avec le feu : selon un document interne révélé par La presse l’automne dernier, le PQ a tenté d’amasser une « cagnotte substantielle pour la campagne référendaire qui débutera au lendemain de la victoire en 2026 ».

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    Même si le dirigeant évoque une « erreur de rédaction », il n’en demeure pas moins que dans un contexte d’instabilité mondiale, cette fuite en avant vers l’indépendance risque de pousser de nombreux électeurs à regarder ailleurs sur l’échiquier politique.

    La surprise : Charles Milliard

    Le Parti libéral du Québec (PLQ) choisira son prochain chef le 14 juin prochain. D’ici là, la course pourrait prendre une trajectoire inattendue. Pablo Rodriguez, considéré comme favori, porte deux fardeaux : son image « montréalaise » et son lien avec un Parti libéral du Canada (PLC) en complet effondrement. Ressembler à une simple branche du grand frère fédéral a toujours représenté la plus grande crainte du PLQ.

    Charles Milliard, ancien président de la Fédération des chambres de commerce du Québec, pourrait jouer les trouble-fête. Il réside maintenant en Estrie. Les députés de la nouvelle garde, Madwa-Nika Cadet, André Fortin et Virginie Dufour, se sont ralliés à lui. L’influente organisatrice Josée Lévesque, artisane de la victoire de Philippe Couillard en 2014, s’est jointe à eux.

    Voyons si les « vieux libéraux » – selon l’expression de Jean Lapierre pour décrire l’establishment caché du parti – parviendront à convaincre le ministre fédéral François-Philippe Champagne de se lancer également dans la course. Sinon, comme Paul St-Pierre Plamondon au PQ en 2020, Milliard pourrait créer la surprise (le chef péquiste avait pourtant déjà tenté sa chance en 2016 et était candidat aux élections de 2018, alors que Charles Milliard en est à ses premiers pas en politique. ). Sa victoire relancerait l’intérêt pour un parti en déclin, offrant l’occasion de séduire une partie de l’électorat contestataire actuellement au sein du PQ. Dans ma boule de cristal, Charles Milliard se profile comme la révélation politique de 2025.

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    GND sur son départ ?

    Québec solidaire (QS) approche d’un tournant. Un éventuel départ de Gabriel Nadeau-Dubois après son congé parental pourrait accélérer le déclin d’un parti emprisonné dans son image de radicalité. François Legault, qui profitait jusqu’ici de la fragmentation de l’opposition, perdrait son allié objectif le plus précieux. Le déclin potentiel du parti de gauche, en redistribuant les cartes politiques, préparerait ainsi le terrain pour une course à trois entre la CAQ, le PQ et le PLQ en vue des prochaines élections.

    Mais c’est sans compter les conservateurs d’Éric Duhaime. Ancrés au deuxième rang dans la région de Québec et en Beauce, ils gagnent du terrain au Centre-du-Québec. Leur croisade contre les véhicules électriques, empruntant au style Trump, pourrait-elle séduire un électorat plus large ? La prochaine élection partielle dans Arthabaska (le député indépendant Éric Lefebvre, ancien de la CAQ, quittera après le début de la campagne fédérale) nous apportera une réponse.

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