Dans sa dernière évaluation des effets indésirables des quatre vaccins anti-CAVID utilisés en France, l’ANSM réaffirme que ces vaccins sont “sûrs”. L’agence souligne également que les «données disponibles à ce jour» n’ont pas montré de lien entre la maladie de Charcot et les vaccins CoVVI-19.
Les quatre vaccins anti-CAVID utilisés en France sont sûrs, réaffirment ce mardi 4 février, l’agence médicamenteuse dans sa dernière évaluation des effets indésirables, spécifiant en particulier qu’aucun lien avec la maladie de Charcot n’a été établi après un cas signalé après la reprise.
Les nouveaux résultats des enquêtes en pharmacovigilance de la National Medicines Safety Agency (ANSM), sur les données de janvier 2023 à février 2024, “montrent à nouveau que les vaccins contre le CoVVI-19 sont sûrs”, a déclaré-est dans un communiqué de presse.
Ces enquêtes – une dédiée aux femmes enceintes qui allaitent les déclarations d’effets indésirables signalés pour les quatre vaccins contre le covid -19 – le cumirnaty de Pfizer / Biontech, Spikevax (Moderna), Nuvaxovid (Novavax, remplacé depuis lors par Nuvaxovid XBB) et Vidprevtyn Beta (Sanofi / GSK) – Disponible en France.
Aucun nouveau signal de risque chez “les femmes enceintes et allaitantes” n’est apparu concernant Nuvaxovid – très peu de vaccins utilisés en France – et vidprevtyn bêta – L’autorisation marketing a ensuite été abrogée, en mars 2024.
Plus de 152 millions de doses administrées
À ce jour, “plus de 152 millions de doses de” vaccins anticovive “ont été administrés” en France, et 13 milliards de doses dans le monde – et certains “163 000 rapports d’effets indésirables potentiels présumés ont été enregistrés” en France, à l’AFP Mehdi Benkebil, directeur de la surveillance de l’ANSM.
“Tous ces cas ont fait l’objet d’analyses au niveau régional et national. En comparaison, nous recevons chaque année environ 40 000 cas pour tous -CaVID Vaccins.
Si le bénéfice / risque de vaccins Covivs est très positif, certains effets latéraux ou indésirables ont été mis en évidence, les plus souvent doux ou rares lorsqu’ils sont plus impressionnants. Outre les effets indésirables les plus fréquents liés à la réaction immédiate du corps à l’injection, de rares cas de paralysie faciale périphérique (perte partielle du fonctionnement d’une partie du visage), myocardite / péricardite (inflammation du cœur musculaire), significative Des saignements menstruels et un érythème polymorphe (éruption des tâches cutanés) ont donc été identifiés.
De nouveaux effets “très rares” rapportés
Dans son évaluation des nouveaux effets signalés et jusqu’à présent non répertoriés, l’ANSM note que les “cas très rares” de “la douleur de type brûlure, principalement dans les pieds et les membres inférieurs (neuropathies avec de petites fibres), sont apparues” avec le vaccin Pfizer , et d’autres cas, “très rare” également, de fatigue chronique, avec le vaccin Spikevax.
Ils “font l’objet d’enquêtes supplémentaires” qui pourraient conduire à “des mesures adaptées à la nature et aux risques, en relation avec l’Agence européenne des médicaments (EMA)”, a déclaré l’agence.
“Récemment signalé après une vaccination avec le” Pfizer, un cas de maladie de Charcot (SLA), a été analysé et “les données disponibles à ce jour” ne permettent pas de conserver un lien “entre l’occurrence de la maladie et du vaccin , écrit l’ANSM, après un “examen universitaire avec les centres régionaux de pharmacovigilance”.
Cette affaire est celle des années trente des alliers, dont la famille et une association de victimes ont largement communiqué sur les réseaux sociaux et dans la presse régionale autour d’une supposée “reconnaissance officielle” d’un lien causal entre sa maladie et cette vaccination.
Autres cas déjà étudiés
Le Centre régional de pharmacovigilance a envoyé une lettre indiquant que la déclaration de l’affaire était “enregistrée, générant un dossier” en vue du “travail d’expertise”, mais “aucun lien causal n’a été établi” entre la maladie et le vaccin, au professeur de l’AFP Joël Micallef, pharmacologue, à la tête de l’un des 10 centres régionaux (PACA-Corse) pour évaluer les cas sur toute la France.
Déjà en 2022, l’ANSM avait examiné une quinzaine de rapports SLA post-vaccination, rapporte cet expert. “Si ces patients étaient bien touchés”, la cause de la vaccination avait été rejetée en particulier “car médicalement et physiopathologiquement, la maladie de Charcot ne peut pas être déclenchée en si peu de temps”, a-t-elle déclaré.
“Avec ce (dernier) cas également, il n’y a actuellement pas de données, d’arguments, pour évoquer le rôle direct ou indirect du vaccin dans la survenue de cette maladie”, conclut-elle. Depuis le début de la vaccination, les effets indésirables des vaccins covidés ont été largement mis en évidence par leurs adversaires, qui ont parfois relayé des messages de désinformation.