Le ministre de la Santé est favorable à un seul texte réunissant à la fois un composant sur le renforcement des soins palliatifs et la création d’une aide active à mourir.
Catherine Vautrin a marqué sa préférence ce mardi 11 février pour une seule loi en fin de vie, qui “permet de prendre un côté des soins palliatifs et la fin de la vie”, où, jusque-là, François Bayrou souhaite le diviser en deux . “Alors que je vous parle, le Premier ministre souhaite deux textes” – mais “ce n’est pas encore complètement arbitré” – et “l’Élysée est sur un seul texte”, a déclaré le ministre de la Santé sur France Inter.
Pour Catherine Vautrin, “un seul texte vous permet de voter sur un ensemble complet”, tandis que avec “deux textes, clairement, ceux qui ne veulent pas la fin de vie voteront contre ce texte”. “Le texte initial a le mérite de la clarté envers nos concitoyens”, a-t-elle également considéré.
Un examen avant la fin juin?
Rappelant qu’il couvrait “les soins palliatifs et la fin de vie” et qu’elle s’était engagée à augmenter les crédits sur les soins palliatifs, le ministre a souligné que “dans le financement de la sécurité sociale actuellement en discussion, il y a 100 millions de plus pour ouvrir 15 palliatifs services de soins “.
Dans notre pays, 22 départements n’ont pas d’unités de soins palliatifs et “l’objectif est en 2025, nous en avons 15 autres”, a-t-elle déclaré. Quant au calendrier pour une reprise des débats en fin de vie, Catherine Vautrin a déclaré qu’il en avait discuté “au plus tard hier avec le ministre en charge des relations avec le Parlement et, normalement, nous devons discuter de ce texte avant la fin de la session ordinaire, c’est-à-dire avant le 30 juin “.
“Il y a 162 nouveaux députés à l’Assemblée nationale, c’est un texte sur lequel il n’y a pas de discipline de groupe, je ne sais pas quel sera le sort de ce texte à la sortie”, a-t-elle toujours glissé.
Le Premier ministre a confirmé fin janvier pour vouloir diviser le projet, pour distinguer les “deux sujets”, afin que tout le monde puisse voter “différemment” sur l’un et l’autre. “Nous abordons quelque chose qui est dû (…) à la vie et au sens de la vie”, a développé François Bayrou, un catholique pratiquant mais qui s’est toujours positionné pour la stricte séparation de la politique et des religieux.
Le ministre responsable de la santé et de l’accès aux soins avec Catherine Vautrin, Yannick Neuder a soutenu que François Bayrou est contrairement à ce dernier.
L’association “Les 184”, qui rassemble les participants à la convention des citoyens en fin de vie, a demandé à Emmanuel Macron début février de décider, lui rappelant son engagement envers une seule loi.