La société Selectra a compilé les premières données relatives à la présence de perfluoroalkylas et de polyfluoroalkylas (PFAS) dans les réseaux d’eau du robinet. Les éléments préliminaires montrent déjà des réseaux “dépassant la norme”.
Les données arrivent au compte-gouttes mais semblent déjà faire une situation troublée. Les perfluoroalkylas et les polyfluoroalkylas (PFAS) sont présents au-dessus des seuils adéquats dans plusieurs réseaux d’eau potable, comme le souligne la société SECTRA dans une analyse partagée sur bfmtv.com.
“En termes de PFAS, le maximum toléré est fixé à 0,1 µg par litre d’eau du robinet. Si les tests ne seront pas obligatoires uniquement en 2026, 967 réseaux d’eau potable (sur 23.209) font déjà le test de contamination par 20 PFAS”, explique Selectra, les données à l’appui.
Plusieurs réseaux sont répertoriés, comme celui du Grand Maritime Port de Marseille à Fos-sur-Mer. Le taux mesuré en décembre est de 0,684 µg / L dans cette “ville célèbre pour son industrie pétro-chimique dans l’agglomération de Marseille”. Les autres mauvais étudiants peuvent être trouvés dans une carte:
Remarque: Les agences de santé régionales (ARS) effectuent des analyses dans les réseaux où la présence de PFAS est déjà suspectée. Leur présence est donc plutôt attendue dans les circuits où des analyses sont déjà effectuées.
De plus, ces résultats sont encore très peu nombreux par rapport au nombre de réseaux, avec une longue liste de départements sans données à ce stade, y compris la grande zone urbaine parisienne.
“En cas de dépassement du seuil, un plan d’action pour restaurer la qualité de l’eau distribuée est mis en œuvre”, a indiqué la société.
Effets négatifs sur la santé
Plusieurs études suggèrent que le PFAS génère des conséquences négatives sur la santé humaine. Par exemple, des chercheurs Grenoble Interm Grenoble ont publié le 13 février une étude sur les effets de ces composés chimiques dans le placenta et le développement du fœtus.
Plus largement, ANSES, une agence de santé française, estime au moins que certains effets délétères ont déjà été au moins partiellement démontrés. Augmentation du taux de cholestérol, des cancers, des effets sur la fertilité et le développement du fœtus, sur le foie, sur les reins, etc. “Ils sont également soupçonnés d’interférer avec l’endocrine (thyroïde) et le système immunitaire”, énumère les poignées dans sa page dédiée.
À partir du 1er janvier 2026, l’utilisation de substances perfides et polyfluoroalkylakylées sera interdite dans toute une série de produits quotidiens, y compris les cosmétiques et certains vêtements, après l’adoption d’une loi transportée par les écologistes.