L’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens ne peut être remplacée que par des institutions palestiniennes, explique son chef
L’ambassadeur israélien aux Nations Unies à Genève, Daniel Meron, a déclaré lundi à la presse que son pays “Encourager[ait] Les agences de l’ONU et des ONG pour prendre le relais » Du bureau de sauvetage et de travail des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens au Moyen-Orient (UNRWA) à Gaza, avec qui Israël a rompu les liens.
“L’alternative n’est pas une ONG, ce n’est pas une autre organisation des Nations Unies”Plus tard, Philippe Lazzarini a rétorqué lors d’une conférence de presse à Genève. Pour la tête de Unrwa, “La seule alternative viable sont […] Institutions palestiniennes d’un État palestinien ».
“Et c’est la raison pour laquelle au lieu de se concentrer pour vouloir faire disparaître une agence, je préférais me concentrer et que nous mettons toute notre énergie et nos efforts pour une solution politique”Il a ajouté.
Créée en 1949, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens opère dans des territoires palestiniens occupés en fournissant des services aux réfugiés, en particulier dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’assainissement. Dans la bande de Gaza, ravagée par quinze mois de guerre, l’agence emploie 13 000 employés et gère la réponse humanitaire pour d’autres organisations.
“Nous, l’État d’Israël, nous nous efforçons de trouver des substituts au travail de l’UNRWA à l’intérieur de Gaza”dit l’ambassadeur israélien, M. Méron.
Pour lui, d’autres organisations peuvent remplacer un Unrwa en fonction de leur spécialisation, le programme alimentaire mondial qui peut, par exemple, prendre soin de la nourriture pendant “D’autres s’occuperaient d’autres sujets”.