À l’occasion de l’accouchement ce mercredi d’un rapport d’information sur la mission parlementaire sur les difficultés liées à la ménopause ce mercredi, le ministère de la Santé a annoncé plusieurs mesures pour soutenir les femmes de cette période de vie.
La ministre de la Santé Catherine Vautrin a énuméré les quatre priorités de son administration le mercredi 9 avril 9 avril pour soutenir au mieux les femmes pour leur ménopause.
Ces annonces interviennent après la livraison d’un rapport d’information parlementaire conduit par le député Stéphanie Rist sur les difficultés liées à la ménopause. Rhumatologue de profession, l’élu demande de ne pas “s’adapter” à l’invisibilisation des femmes qui souffrent de leurs symptômes et se retrouvent seules “.
Après InsérerUn institut de recherche médicale, 14 millions de femmes en France sont affectées par cet état physiologique, qui se caractérise par une règle, à l’âge de 51 ans en moyenne.
Missions d’information pour les plus jeunes
La première des priorités fixées par le ministre est la création d’une consultation dédiée à la ménopause pour toutes les femmes pour un soutien personnalisé, intégrant les dimensions gynécologiques, cardiovasculaires et ostéo-articulaires. Le rapport parlementaire dirigé par Stéphanie Rist dénonce un “vide abyssal” concernant la gestion des femmes atteintes de ménopause.
Le document livré ce mercredi évoque une éventuelle “longue consultation au début de la ménopause” chez le médecin et l’organisation des “Assues de ménopause”.
Une autre priorité fixée par Catherine Vautrin, des missions d’information claires et accessibles dès le plus jeune âge. Cela se matérialiserait par la création de programmes éducatifs en relation avec le ministère de l’Éducation nationale. Le rapport parlementaire préconise “l’éducation du collège, la transformation de la communication vis-à-vis du public”.
Le ministre de la Santé a également mentionné une campagne publique générale pour les femmes, ainsi qu’une meilleure considération de la ménopause dans le monde professionnel via Son intégration dans les visites médicales à mi-carrière, à 45 ans.
La mission parlementaire a noté “qu’à quelques exceptions, les dirigeants et les départements des ressources humaines ne montrent aucun intérêt pour ce problème”.
“Ils n’ont pas encore pris conscience de ses implications économiques et de son impact sur la santé au travail au sein de leur entreprise”, déplore le rapport.
La ministre s’est également engagée à faire de la ménopause un thème prioritaire dans les appels à des projets de recherche gérés par son administration. Sur ce point, Catherine Vautrin suit les recommandations du rapport parlementaire qui nécessite “un soutien à la recherche pour mieux comprendre le phénomène”.