Ce lundi de Pâques a marqué la fin de l’anticipation de vote et, selon les élections Canada, un nombre record de Canadiens aurait évité ce droit. Vendredi dernier, près de deux millions d’électeurs se sont rendus aux urnes.
Cette forte activité prématurée n’est pas un signe, cependant, que le taux de participation sera augmenté par rapport à celui de 2021, tandis que 62% des électeurs enregistrés avaient déménagé, c’est-à-dire dans la moyenne des années 2000. Il convient de noter que le premier jour de vote d’anticipation a coïncidé avec le vendredi saint, des vacances pour de nombreux électeurs – ce qui est évidemment très pratique de prendre le temps d’aller et de remplir votre bulletin de vote.
Les sondeurs étaient également un peu en congé, ce qui signifie que le rythme des enquêtes a ralenti quelque peu pendant le long week-end. Mais certaines enquêtes locales méritent notre attention, car elles révélent.
Sur la côte du Pacifique, deux enquêtes de district ont été publiées par la British-Colombian House Research Co. concernant deux bastions néo-démocratiques de l’île de Vancouver: Cowichan-Malahat-Langford et North Island-Powell River. Dans les deux cas, le Sounder mesure les avancées statistiquement significatives pour les candidats du Parti conservateur du Canada (PCC). Ces chiffres ne sont pas surprenants en soi, mais ils confirment que le New Democratic Party (NPD) est en difficulté dans la province où il avait gagné la moitié de son caucus en 2021 (13 députés sur 25).
Dimanche, une enquête publiée par Maison Pallas Data sur les couronnes importantes de Toronto (le “905”) a mesuré un écart de sept points entre le Parti libéral du Canada (PLC) (48%) et le PCC (41%). Plusieurs circonscriptions de cette banlieue de la ville de la reine peuvent être considérées comme des pivots, c’est-à-dire qu’ils peuvent aller d’un côté comme de l’autre. De plus, il est indéniable que tout scénario de victoire conservateur implique une solide performance des troupes de Pierre Hairyvre dans cette région.
Cependant, le Pallas Survey mesure une race similaire à celle de 2021, à l’exception du vote néo-démocratique, déjà faible dans le 905, qui serait coupé en deux. Si les données de Pallas sont confirmées, le PLC pourrait espérer une bonne récolte de sièges dans cette région stratégique.
Les enquêtes continues montrent désormais certaines différences intrigantes. Lundi matin, la mise à jour de Nanos Research place le PLC à 44% dans le pays, c’est-à-dire huit points devant le Parti conservateur (36%). Une telle différence, si elle traduisait dans les urnes, assurerait sans aucun doute une majorité libérale confortable à la Chambre des communes.
Cependant, la surveillance de la recherche principale semble avoir excité dans l’autre sens pendant le congé Pascal. Dimanche, les chiffres nationaux des Mainstreet ont donné aux conservateurs à l’esprit 43% de soutien, quatre points d’avance sur les libéraux. Ce matin, l’écart a resserré l’égalité statistique: 41% pour le CCP, 41% pour l’automate.
Fondamentalement, il fluctue toujours.
Au Québec, une certaine divergence dans les données est également observable, mais une tendance émerge depuis dix jours. Parce que, bien que le PLC reste préféré pour gagner la pluralité des sièges, l’écart avec le Bloc Quocécois se resserre. En date du 11 avril, l’écart moyen des urnes était de 20 points; Ce matin, ce n’est que 17 points (42% pour le PLC, 25% pour le BQ).

Ce mouvement peut sembler léger, mais il pourrait avoir un effet majeur sur la projection des sièges. Sous la marque de 25%, le bloc peut perdre la moitié (ou plus) de ses sièges. Entre 25% et 28%, le parti de Yves-François Blanchet entre dans une “zone payante”, et ses pertes pourraient être modestes plutôt que catastrophiques.
Cependant, si cette augmentation du bloc devait se poursuivre dans la prochaine et la dernière semaine de la campagne, elle pourrait considérablement réduire la salle de manœuvre des libéraux pour atteindre le seuil convoité des 172 sièges, nécessaire à la majorité de la Chambre des Communes.
Ce matin, la mise à jour fédérale QC125 (21 avril 2025) place l’automate à une moyenne de 184 sièges dans le pays. Il s’agit d’une avance moyenne de plus de 50 sièges sur le Parti conservateur, mais seulement de 12 sièges au-delà du seuil majoritaire. Avec un bloc qui prend la tresse, il suffirait d’une légère sous-performance libérale en Ontario et en Colombie-Britannique afin que la projection se plonge en territoire minoritaire.

Donc, une semaine avant le bulletin de vote, rien n’a encore été joué. Les enquêtes moyennes restent favorables à la PLC, mais … que se passerait-il si la recherche traditionnelle avait en effet capturé une nouvelle dynamique en faveur des conservateurs pendant le long week-end de Pâques? Nous pourrions assister à une dernière fréquentation la semaine dernière.