Au cours de la dernière semaine de la campagne, il vaut mieux avoir un salière à portée de main! Les débats des chefs ont eu lieu en l’absence, a remarqué des dirigeants financiers pour soutenir les engagements électoraux des principaux cours de formation. C’est samedi, dans le creux du congé de Pascal, que le Parti libéral du Canada a finalement pris des mesures. Nous nous attendons sous peu le résultat du même exercice du côté du chef conservateur Pierre Hairyvre.
Ce manque d’empressement est dû en partie à l’improvisation qui a entouré certaines des promesses des dernières semaines. L’abolition de la taxe sur les gains en capital a créé un trou supplémentaire dans le budget libéral. Du côté conservateur, le bonus à la hausse des engagements tels que l’élimination des TP pour l’achat d’un nouvel logement n’a pas été initialement enregistré dans le programme. À cela, nous devons toujours ajouter des promesses réciproques de réductions d’impôts.
Mais surtout, et encore plus que d’habitude, les dirigeants financiers de la campagne fédérale de 2025 ne tiennent probablement pas l’eau. Quoi qu’il en soit, le prochain gouvernement fédéral ne sera pas sorti du bois canadien-américain le 29 avril. Il devra naviguer en vue dans un brouillard d’incertitude. Dans ces circonstances, les cadres financiers doivent être pris avec de gros grains de sel.
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En parlant de débats, nous avons été témoins, depuis le déclencheur du scrutin, une course pour deux entre les libéraux et les conservateurs. Aucune élection fédérale récente n’a également fait de la place pour des tiers.
Si les enquêtes qui accordent plus de 80% des voix aux libéraux et aux conservateurs se sont matérialisés dans les urnes, le résultat binaire du bulletin de vote s’apparenterait à celui de … 1958.
Les débats ont-ils renversé cette tendance? Pour les Blquistes, les néo-démocrates et même les conservateurs, c’était, d’un point de vue stratégique, le principal problème de l’exercice.
En raison du long week-end, il faudra encore quelques jours pour vraiment décanter l’effet des débats sur le reste des choses. Cela dit, les premiers coups de l’enquête après le débat en français n’ont pas fait la plus belle partie du Bloc Québec et du New Democratic Party (NPD).
Et dans un sondage chaud mené par la Chambre Abacus dans l’incendie de l’action du débat en anglais jeudi, 43% des répondants ont estimé que le chef conservateur était celui qui avait fait le plus d’efforts pour obtenir leur vote, suivi de près, à 40%, par le libéral Mark Carney, pour un total de 83% alloué aux deux chefs principaux.
Ces deux réunions ont constitué la dernière meilleure chance du NPD et du bloc pour appeler le rappel de ceux de leurs sympathisants qui regardent actuellement le côté libéral. Sans retour au giron des partisans de tiers qui sont partis, les chances du parti conservateur pour niveler le terrain de sa bataille contre les libéraux sont minces.
Dans ce contexte, le parti de Pierre Poilievre a appelé Stephen Harper à la rescousse. Les publicités mettant en vedette l’ancien Premier ministre conservateur circule depuis les débats. Mais cela pourrait être, au mieux, une épée dans l’eau. Les transfuges néo-démocratiques et les Blquistes qui gonflent le soutien du Parti libéral sont tout sauf nostalgiques pour l’ère Harper. Encore une fois, la campagne velue prêche d’abord aux convertis.
Enfin, un mot sur la Commission des débats des chefs, responsable de l’organisation des deux réunions. Elle a été aussi parlé, surtout dans les mauvaises jours-dernières semaines que les chefs eux-mêmes.
Le créneau horaire choisi pour le débat français n’a pas tenu la route; Le parti vert était cavalum mal invité à la dernière minute. Surtout, la Commission a dérouté le tapis rouge pour des diffuseurs de contenu lointains – connu pour leur mise en scène plutôt que leur rigueur journalistique. De plus, après examen, la Cour fédérale avait jugé, au plus tard l’an dernier, que le travail de ces organisations ne correspondait pas au journalisme.
Oui, les débats de 2025 ont été achevés. C’était même la première fois en trois élections sous les auspices de la Commission que le débat en anglais était à la hauteur de ses ambitions. Mais ce succès est avant tout le travail des travaux des deux modérateurs et des réseaux qui ont produit l’événement.
Nous devons toujours reconnaître la Commission le mérite d’avoir réussi à réinventer la roue, c’est-à-dire de dire, dans les deux langues officielles, aux journalistes expérimentés pour arbitrer les débats.
Bonne fin de campagne …