Les députés ont adopté ce mercredi 21 mai, les différentes modalités encadrant la demande d’aide le mercredi 21 mai, avant un vote sur l’ensemble du texte, prévu le mardi 27 mai.
Les députés ont adopté ce mercredi 21 mai, les méthodes selon lesquelles une personne pourra demander à un médecin de mourir d’un médecin mercredi, lors de l’examen du marathon du texte relatif à ce nouveau droit, très débattu.
Selon le projet de loi, une personne qui demande d’accéder à l’aide à mourir devra le faire avec un médecin “qui n’est ni son parent, son allié, son conjoint, ni son partenaire, ni le partenaire auquel il est lié par un pacte de solidarité civile, ni son droit”.
Les députés voulaient également spécifier, en adoptant un amendement au gouvernement, que la demande faite par le patient au médecin soit exprimée “par écrit ou par tout autre mode d’expression adapté à ses capacités”.
Impossible de soumettre plusieurs demandes simultanément
La version initiale n’a mentionné que la «demande express», faisant référence aux détails à un décret du Conseil d’État. Le texte prévoit que la même personne ne peut pas soumettre simultanément plusieurs demandes et qu’une demande ne peut pas être soumise “lors d’une téléconsultation”.
Un amendement des députés du groupe indépendant LIOT a également été adopté pour préciser que la demande peut être collectée au “domicile” ou “dans n’importe quel endroit où la personne est prise en charge, si ce dernier ne peut pas aller à son médecin.
Le médecin devra informer la personne de son état de santé et qu’il peut bénéficier des soins palliatifs. Le texte prévoit également que le médecin “offre à la personne et à ses proches de les orienter vers un psychologue ou un psychiatre”.
Problèmes de collégialité
Les députés à droite ont tenté de faire la consultation d’un psychologue ou d’un psychiatre systématique.
“Parce que vous pouvez avoir des troubles dépressifs, en particulier anxieux, qui peuvent (…) modifier le jugement”, a déclaré le député Philippe Juvin (Les Républicains). “Il s’agit de mettre le patient sous la tutelle dans la réalité et de le mettre en main de la décision d’un psychiatre”, a rétorqué l’écologiste Sandrine Rousseau.
La ministre de la Santé Catherine Vautrin a souligné que le gouvernement transportera, dans le reste du texte, un amendement prévoyant que le médecin recueille l’opinion d’un psychiatre “lorsqu’il a un doute grave sur le discernement de la personne”.
Les députés doivent désormais discuter de la poursuite de la procédure, en particulier des questions de collégialité pour décider d’accéder ou non à une demande d’aide à mourir.
Mardi, les députés ont approuvé cinq conditions cumulatives requises pour qu’un patient soit admissible au droit d’aider à mourir. Le vote sur l’ensemble du texte, en première lecture, est prévu pour le mardi 27 mai. Quelque 1 100 amendements sont toujours en discussion.