
«Vous devez être amusant pour vous moquer.» » Thomas François, Dit Tommy, ancien vice-président du service éditorial d’Ubisoft, invoqué le lundi 2 juin “Culture Ubi” Pour justifier des actes de harcèlement moral et de tentative d’agression sexuelle qu’il est accusé.
Il est le premier des trois anciens dirigeants de la société de jeux vidéo géants à comparaître devant le tribunal pénal de Bobigny pour avoir dirigé et encouragé un harcèlement sexuel et moral systémique au cours de la décennie 2010 au sein de l’entreprise.
Vendredi, deux autres hommes sont touchés par ces accusations et apparaîtront à la fin du procès: Serge Hascoët, alors directeur créatif et donc l’un des plus hauts placés dans l’entreprise et Guillaume Patrux, “Directeur de jeu”.
“J’aurais aimé être arrêté”
Tommy François a nerveusement digressé toute une journée à la barre, coupant parfois le sol aux trois magistrats qui l’ont interrogé, essayant de justifier certains faits sont accusés par lui par “Culture geek” et nier catégoriquement les autres. Sur plusieurs douzaines de témoignages de violence sexiste ou sexuelle, Tommy François n’en reconnaît qu’un: lors d’un voyage d’affaires, alors qu’il descend le petit déjeuner et se lance à ses collègues “Je me suis branlé ce matin”,, Brandissant son téléphone affichant un film porno. “” Je n’aurais pas dû faire ça devant une femme », Il a dit.
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