Diabète, problème du foie, cholestérol … en France, 22,5% des hommes ont une prévalence du syndrome métabolique contre 18,5% chez les femmes. Syndrome dangereux qui peut provoquer des maladies cardiaques ou des accidents vasculaires cérébraux.
Jean vit avec le diabète de type 2 depuis 20 ans. A L’âge de 65 ans, cet assistant de gestion souffre également de plusieurs autres problèmes de santé. Tous ses problèmes sont causés par une combinaison de troubles biochimiques et physiologiques. En médecine, ce phénomène est appelé syndrome métabolique.
Il s’agit d’une série de problèmes de santé causés la plupart du temps par un excès de graisse autour de l’abdomen qui génère un mauvais métabolisme corporel.
“J’ai le foie gras, j’ai des taches qui apparaissent sur le corps quand j’ai trop de sucres”, exaspère Jean, qui est allé consulter Evelyne Bourdua Roy, docteur canadien et spécialiste en santé métabolique.
“Il y a cinq critères: la taille, le taux de bon cholestérol qui est trop faible, le taux de triglycérides trop élevé, la pression artérielle, le taux de sucre ou d’insuline dans le sang qui est trop élevé”, explique la santé métabolique.
Mangez moins de glucides et de sucres
Selon le spécialiste, une personne doit avoir “au moins trois de ces critères” pour avoir un syndrome métabolique “. Le fait d’avoir ce syndrome augmente les chances de diabète, mais aussi de maladie cardiaque ou même d’AVC.
Pour réussir à ne pas contracter cette série de problèmes de santé, Marion Kaplan, Bio Nutritionniste préconise une bonne alimentation, avec moins de glucides et de sucres. «Nous devons changer et manger comme nos arrière-grands-mères», dit-elle.
Arrêtez les boissons gazeuses, mangez des quantités plus petites, des aliments non transformés, arrêtez des desserts et ne mangez pas de glucides le matin … plusieurs conseils ont été avancés pendant la séance médicale du jean.
Pour les personnes souffrant du syndrome métabolique, l’expert conseille au jeune intermittent de réduire le niveau d’insuline dans le sang.
En France, 22,5% des hommes ont une prévalence du syndrome métabolique contre 18,5% chez les femmes, selon une étude coordonnée par l’Organisation mondiale de la santé, publiée par la Fédération française de cardiologie.