Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et le mouvement de 23-mars (M23), qui le combatt dans l’est du pays, a été présenté avec un plan pour une proposition de paix après un cycle de négociations au Qatar, a annoncé jeudi 5 juin, une source de discussions.
Médiateurs Qataris “A présenté une proposition de paix aux deux parties et leur a demandé de consulter leurs dirigeants avant de revenir (…) Pour poursuivre les négociations “a dit à l’agence France-Presse (AFP) cette source, sous la couverture de l’anonymat. LE “Dernier cycle de négociations” à Doha a vu les deux parties “S’impliquer dans les questions essentielles sous-jacentes au conflit”Elle a ajouté.
Le M23, qui, selon les experts de l’ONU et les États-Unis, est soutenu militairement par le Rwanda, a fait des progrès rapides dans l’est de la RDC depuis janvier, saisissant les villes clés et de vastes territoires pendant le combat qui a fait des milliers de morts. L’est de la RDC, une frontière du Rwanda et riche en ressources naturelles, est dans l’emprise de la violence depuis plus de trente ans. Une demi-douzaine de cesses de cesses et de trèces ont été signés et violés par les parties en conflit depuis 2021.
La même source a décrit la phase future de “Crucial”La RDC et le M23 se préparant pour de nouvelles discussions “Les installations des Qataris et visaient à résoudre les différends qui restent”. Les discussions sont coordonnées “Avec les États-Unis et l’Union africaine”ajouté cette source.
Le Rwanda a assuré en mai qu’un accord de paix final mettant fin à la crise serait signé à la mi-juin à Washington. Kigali nie soutenir militairement le M23, mais dit que sa sécurité a longtemps été menacée par des groupes armés dans la RDC orientale, notamment par les forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), créée par d’anciens dirigeants Hutu liés au génocide tutsis en 1994.
Depuis son retour à l’avant de la scène, à la fin de 2021, le M23 a saisi de vastes sections de territoires congolais orientaux, provoquant le mouvement de centaines de milliers d’habitants et une immense crise humanitaire.
