Les autorités sanitaires d’Aisne ont communiqué le jeudi 19 juin sur une intoxication alimentaire sévère qui a affecté au moins huit enfants ces derniers jours. Les cas sont graves, mais les agences veulent être rassurantes pour la population générale.
Une victime, plusieurs enfants hospitalisés, une source inconnue … Ce jeudi 19 juin, les autorités sanitaires de Hauts-de-France et Aisne sont revenues en détail dans l’épisode d’intoxication alimentaire sévère qui affecte plusieurs enfants de la ville de Saint-Quetin.
• Un enfant est mort de 12 ans, six hospitalisations
La préfecture du département a annoncé mercredi dans un communiqué le décès d’un enfant de 12 ans après une intoxication alimentaire. Le total des personnes infectées, tout d’abord, est allée à huit, comme annoncé lors d’une conférence de presse Nathalie de Pouvourville, directrice de la sécurité sanitaire chez ARS à Hauts-de-France.
Parmi ces huit enfants infectés par un shiga-toxine, il y a l’enfant qui a succombé à la maladie, 6 sont hospitalisés, dont quatre dans un état inquiétant, et un est suivi à la maison. “Quatre enfants ont de graves complications après cette infection”, a déclaré le médecin. Ils souffrent d’un syndrome hémolytique et urémique, le même qui était apparu dans le cas des pizzas Buitoni.
Selon la France de la santé publique, les symptômes caractéristiques sont la diarrhée sanglante, vomissent parfois, “signes de grande fatigue”, une diminution de l’urine “et parfois des convulsions”.
• Une enquête sur l’origine de la contamination sans time à ce stade
Si huit enfants malades ont été identifiés, le lien entre leurs infections respectives reste à déterminer. Plusieurs hypothèses ont pu être rejetées par les enquêtes sur l’agence régionale de santé et de santé publique France.
“Ce que nous savons à ce moment, c’est que tous les enfants vivent à Saint-Quentin ou dans les environs, ils n’ont pas assisté d’une communauté conjointe, ils n’ont pas fréquenté des restaurants ou une restauration collective en commun, ils n’avaient pas d’eau ni de repas conjoints”, a déclaré Nathalie de Pouvourville. Les enfants sont également tous éduqués dans différents endroits.
“Nous sommes sur un cas d’enquête un peu plus complexe, il n’y a aucune preuve sur ces sujets”, a déclaré Eloi Goullieux, chef de service au Samu d’Aisne.
L’objectif de l’enquête est de mettre en évidence le biais commun de l’infection, un aliment, un lieu de restauration ou un lieu d’achat, par exemple.
• Les autorités veulent être rassurantes
Bien que les chiffres des infections puissent sembler inquiétants pour les parents, les diverses organisations de l’État ont affiché leur préparation et leur interconnexion pour répondre à la situation. “Nous comprenons les préoccupations (…) Le Samu a organisé une réponse la plus large et plus ordonnée possible”, a déclaré Eloi Goullieux devant la presse.
Il invite les parents d’enfants présentant des symptômes, notamment la diarrhée avec des traces de sang, à appeler 15 pour le dépistage et la gestion si nécessaire. À ce stade, il n’était pas nécessaire de déclencher un plan de santé particulier spécifique aux situations de crise.
“Il y a beaucoup de préoccupations chez les parents, mais vous devez être rassuré (…) Les gestes d’hygiène alimentaire sont suffisants”, a ajouté l’expert, recommandant des gestes de base de la santé: précautions sur la consommation de produits bruts, laver les légumes, lavage des mains, etc.