Quatre enfants en état d’ébriété ont pu quitter l’hôpital et reprendre leurs maisons, ont également annoncé la préfecture d’Aisne ce samedi 21 juin.
Trois nouveaux cas d’intoxication alimentaire pour enfants ont été identifiés ce samedi 21 juin, ont annoncé la préfecture d’Aisne, portant à 14 le nombre total d’enfants pris en charge depuis le 12 juin, y compris une fille de 12 ans décédée lundi.
Tous ces enfants, dont la majorité vivent dans l’agglomération de Saint-Quetin, ont été victimes de graves problèmes digestifs avec la diarrhée en giro-sarnière, selon la préfecture.
Parmi eux, huit ont développé un grave problème rénal, appelé syndrome hémolytique et urémique (SHU), dont deux sont de nouveaux cas enregistrés samedi.
“Quatre enfants ont pu quitter l’hôpital et retourner chez eux” et tous les enfants touchés “font l’objet d’un suivi médical continu”, a ajouté la préfecture dans un communiqué.
Les services publics, y compris la préfecture et l’agence de santé régionale, “poursuivent leurs enquêtes pour trouver l’origine de la contamination”, a déclaré le communiqué de presse.
Le résultat de la prélèvement attendu bientôt
Vendredi, elle a annoncé que l’échantillon avait été prélevé dans quatre boucheries de Saint-Quetin, toutes fermées préventives. Les résultats, au moins concernant les deux premiers bouchers, devraient être connus au début de la semaine prochaine.
Cependant, ces quatre bouchers n’ont pas de fournisseur commun, selon un porte-parole de la préfecture Aisne interviewée par l’AFP, qui risque de compliquer la recherche de l’origine de la contamination.
Des échantillons ont également été prélevés dans le département du boucher d’un supermarché, également fermé de manière préventive, a déclaré la préfecture samedi.
Maladie infectieuse rare, «Le plus souvent d’origine alimentaire», le SHU se produit dans la plupart des cas comme complication de l’intoxication à une bactérie de la famille d’Escherichia coli (E. coli). Il affecte 100 à 165 enfants en France chaque année, selon Public Health France.