Trois nouveaux cas d’intoxication alimentaire chez les enfants ont été identifiés à Aisne, portant le nombre total de cas à 17 pour le moment. Le département de boucher d’un supermarché a été fermé par précaution, tandis que quatre établissements sont déjà fermés pour des échantillons.
Trois nouveaux cas d’intoxication alimentaire sévère des enfants ont été enregistrés dans l’AISNE dans la nuit du samedi 22 juin, le dimanche 22 juin, a annoncé la préfecture, spécifiant qu’un nouveau département de boucherie dans un supermarché avait été fermé de manière préventive.
Cela porte à 17 le nombre d’enfants contaminés, qui ont été victimes de problèmes digestifs graves, avec la diarrhée de l’embauche de glairo, et dont la majorité vit dans l’agglomération de Saint-Quetin, selon la préfecture.
Aucun des trois nouveaux cas détectés n’a développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU), qui a jusqu’à présent touché huit enfants, dont un enfant de 12 ans décédé lundi.
Sur ces 17 jeunes patients, quatre ont pu quitter l’hôpital et reprendre leurs maisons. Mais tous sont “un suivi médical continu”, a déclaré la préfecture.
Échantillons en cours
Des échantillons sont en cours sur les étagères des bouchers de deux supermarchés dans l’agglomération de Saint-Quetin, un de plus par rapport au point de situation précédent de la préfecture samedi soir.
La préfecture avait déjà annoncé vendredi la fermeture préventive de quatre bouchers de Saint-Quetin, où des échantillons ont également été prélevés. Les premiers résultats des analyses doivent être connus au début de la semaine prochaine.
La décision de suspendre ces bouchers “est prise sur la base des enquêtes menées sur la consommation de chacune des personnes en état d’ébriété”, a déclaré la préfecture, soulignant que “à ce stade, la cause la plus probable de contamination est la consommation de viande”.
L’origine des viandes “pas encore connue”
“L’origine de la viande n’est pas encore connue, il est nécessaire de prendre en compte tous les endroits où une ou plusieurs personnes contaminées ont consommé”, a justifié la préfecture.
Cependant, ces bouchers n’ont pas de fournisseur commun, a déclaré samedi la préfecture d’Aisne à la France-Presse (AFP), ce qui pourrait compliquer la recherche de l’origine de la contamination.
Maladie infectieuse rare, «Le plus souvent d’origine alimentaire», le SHU se produit dans la plupart des cas comme complication de l’intoxication à une bactérie de la famille d’Escherichia coli (E. coli). Il affecte 100 à 165 enfants en France chaque année, selon Public Health France.