Nedim Remili (milieu de terrain de l’équipe de France) : “On n’a pas fait notre travail aujourd’hui, surtout en première mi-temps. On avait beaucoup d’envie, peut-être trop, ce qui peut expliquer notre déchet et puis en deuxième mi-temps, on courait après le score. Quand on a réussi à faire l’effort défensivement, comme en deuxième mi-temps, qui a été assez propre défensivement, malheureusement, on n’a pas mis les ballons au fond des filets.”
Dans tous les aspects du jeu, nous n’avons pas répondu présent lors de ces deux matches (le premier contre le Danemark perdu 29-37). La compétition n’est pas terminée, il faudra rester positif, solidaire les uns des autres. On peut peut-être écrire une histoire un peu particulière, un peu à l’image de cette équipe.
« Ce qui est sûr aujourd’hui c’est qu’on ne trouve pas la bonne carburation »
Guillaume Gille (sélectionneur de l’équipe de France) : « Nous avons eu un début de match très difficile, avec une première mi-temps pleine d’erreurs techniques et d’approximations. Notre qualité de jeu n’a pas été suffisante aujourd’hui. Nous avons tellement mal exploité les situations que nous nous sommes tout de suite retrouvés en difficulté. La deuxième mi-temps a été plus positive mais n’efface pas le sentiment très amer que j’ai ce soir.
Il nous reste trois matches, ils seront décisifs pour nous qualifier, c’est aussi simple que ça. Il faut gagner. Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est qu’on ne trouve pas la bonne énergie. Avoir de tels écarts de performance nous empêche de pouvoir jouer un rôle dans un match de ce niveau. Maintenant, je connais les garçons qui sont dans le groupe, leur force et leur capacité à réagir. On est un peu au pied du mur, avec de plus en plus cette forme d’urgence. C’est là qu’on verra ce qu’il y a dans ce groupe, dans cette équipe.
« Allons-nous exploser en vol ou allons-nous nous serrer encore plus fort ? »
Nikola Karabatic (arrière gauche de l’équipe de France) : « Ce n’est pas à cause de l’état d’esprit qu’on a perdu le match, c’est à cause de la simple main. Les erreurs qu’on a faites en première mi-temps, c’est incroyable. On ne peut pas gagner comme ça contre une équipe comme la Norvège. On se précipite, on manque de discipline. Il y a un manque de confiance, c’est flagrant.
Le point positif c’est que ce sont les Jeux Olympiques, des poules de 6 et qu’il faut rentrer dans le top 4. On a encore notre destin entre nos mains mais il va falloir repartir de zéro. Il faut que chacun fasse ce qu’il a à faire, pas se mettre à inventer le handball. On va se concentrer sur les choses simples. Ce qui est dommage c’est qu’il y a beaucoup de choses positives mais on ne se récompense pas. Tout n’est pas à jeter.”
Vincent Gérard (gardien de but de l’équipe de France) : « On s’est mis en mode compétition au bout de vingt minutes, alors qu’on était mené 14-7 ! Contre une équipe comme la Norvège, ce n’est pas possible ! Peut-être qu’une piqûre de rappel ne nous a pas suffi. Il faut rester positif. Ce sont des groupes de six et il y en a quatre qui passent. Parfois, on grandit aussi dans la difficulté. La question maintenant, c’est comment on va rebondir. Est-ce qu’on va exploser en vol ou est-ce qu’on va se resserrer encore plus et dire, ça y est, on est là ! »
Dika Mem (arrière droit de l’équipe de France) : “J’ai mal à la tête, mais je veux rester positif. Je ne me suis pas senti seul, j’ai senti le groupe… Il y a quelque chose, il faut qu’on règle ça entre nous. L’équipe de France est déjà passée par là. Le plus important, ce sont les quarts de finale. Premier ou quatrième, le plus important, c’est de passer. Il nous reste trois finales.”