Il s’agit d’une nouvelle étape dans son combat pour faire reconnaître les dysfonctionnements dans ce cas. La sœur d’une femme tuée dans l’Oise en 2017 a obtenu le rejet d’un juge enquêté avant la formation disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrat (CSM), a-t-elle annoncé le lundi 30 juin.
Bénédicte Belair avait été retrouvée morte à son domicile de Pont-Sainte-Maxence le 4 avril 2017. L’enquête avait initialement rejeté un féminicide. Président de la Fédération nationale des victimes des femmes, Sylvaine Grévin, la sœur de la victime, dénonce en particulier “Une enquête bâclée”,, “Prévenir une mort accidentelle au mépris d’un contexte prouvé de violence domestique”et la destruction de SEAL pendant que les informations judiciaires étaient en cours.
En juillet 2024, elle a saisi le CSM contre le procureur et le juge enquêté de l’époque. Elle a obtenu que sa plainte contre le juge enquêteur a été transmise au Conseil de discipline des magistrats du siège, mais pas celle concernant le procureur, a déclaré à l’agence France-Presse (AFP) Olivier Morice, l’un des avocats du plaignant. De nombreuses références CSM par les justiciables mènent rarement.
Un gendarme inculpé
“Les conditions dans lesquelles l’audition du parti civil a eu lieu (…) et l’exhumation du corps de Bénédicte Belair a été réalisée (…) sont susceptibles de recevoir une qualification disciplinaire en raison d’une violation de l’obligation de délicatesse »Pouvons-nous lire dans la décision de la Commission d’admission de la demande CSM, envoyée à l’AFP par Mmoi GRÉVIN.
Sylvaine Grévin explique qu’il était “Traumatisé” Par la façon dont le juge enquêteur l’avait interrogé et souligné que le magistrat n’avait pas informé la famille de l’exhumation du corps de Bénédicte Belair pour faire une nouvelle autopsie, en 2020. S’il est surpris par le procureur, parce que l’État a été condamné à condamner en 2020. “À cause de sa faute” Pour la destruction des sceaux, me Morice était ravi d’un “Décision rare” Pour le juge enquêté.
Après divers rebondissements, le compagnon de Bénédicte Belair a finalement été inculpé en janvier 2023 pour violence aggravée contre lui, entre janvier 2015 et avril 2017. Il a également été placé sous le statut de témoin aidé pour “meurtre”. Pour la destruction des SEAL, l’État a été condamné en mai 2021 pour “négligence grave”.
Mmoi Grévin avait également déposé une plainte pour non-assistance à une personne en danger contre un gendarme intervenu au domicile de sa sœur quelques jours avant sa mort, une plainte récemment classée. Un autre gendarme, qui avait mené l’enquête préliminaire, a été inculpé de faux écrits publics en janvier.