
Le 4 juillet 2015, Champagne a rejoint la liste exclusive des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO dans la catégorie des “paysages culturels”. Les cloches de l’église ont sonné dans toute la région pour marquer l’événement. Une décennie plus tard, l’anniversaire vient au milieu des sentiments mitigés. D’une part, un désir de célébrer une distinction qui revitalisait le champagne; De l’autre, 2024 a vu la baisse la plus forte des ventes de bouteilles depuis 1985, en raison de l’incertitude économique mondiale (en baisse de 9,2% pour les exportations et 7,2% en France).
Dirigée à partir de 2008 par le propriétaire de Vineyard, Pierre Cheval, alors le président de l’Association Paysages du Champagne, la liste de l’UNESCO va au-delà du simple vin. Trois éléments sont protégés: les collines, ce qui signifie les vignobles; les maisons de champagne, souvent de grands repères architecturaux; et les caves, en particulier les carrières de craie connues sous le nom craieDe vastes cathédrales souterraines blanches où les bouteilles vieillissent dans des conditions froides. Ces sites sont devenus de forts tirages touristiques.
La classification reconnaît donc un terroir, un patrimoine, les hommes et les femmes qui le donnent vie, puis les lieux emblématiques, souvent dans le département du nord-est de Marne: les collines historiques de Cumières à Mareuil-sur-Aÿ; L’avenue de champagne à Epernay avec ses demeures (cette voieème anniversaire cette année); et la colline de Saint-Nicaise à Reims, où Taittinger, Ruinart et Pommemery offrent des visites de leurs caves de craie, où les bouteilles frottent les épaules avec des œuvres d’art. Au-delà de cela, quelque 320 municipalités sont incluses dans la classification.
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