Le bureau du procureur de Paris a exigé le 25 juin un troisième procès pour tromperie aggravée dans le scandale du “dieselgate” contre le fabricant français Renault, après les personnes déjà demandées contre Volkswagen et Peugeot-Citroën, a appris l’agence France-Presse (AFP) vendredi 11 juillet d’une source proche du dossier.
La marque Diamond est soupçonnée d’avoir “Spécialement calibré” Les véhicules de normes Euro 5 et Euro 6 ont commercialisé entre 2009 et 2017 afin qu’ils respectent les paramètres réglementaires lors des tests d’approbation mais pas dans des situations normales, selon les réquisitions dont l’AFP était au courant. Cette déception présumée est aggravée par le fait que cet étalonnage a été en mesure de promouvoir la pollution atmosphérique des oxydes d’azote, “Favoriser en particulier l’apparition chez l’homme des maladies respiratoires”.
La décision finale sur un procès appartient au juge enquêteur, dans ce dossier, qui a fait l’objet de nombreux échanges techniques abondants et de plusieurs expertises. Les avocats sollicités, Renault n’ont pas répondu immédiatement à l’AFP. Lorsqu’il a été inculpé, en juin 2021, la marque française avait contesté toute tromperie aggravée et avait assuré qu’elle était toujours respectée aux normes en vigueur.
Près de 400 fêtes civiles
Pour le procureur responsable de ce dossier, cependant, “Toutes les déclarations des équipes travaillant sur la conception de moteurs diesel au sein de la SAS Renault ont tendance à démontrer que l’objectif en termes de dépollution était de” passer la norme “, en limitant de facto” la norme “au protocole d’homologation” alors que “Cette norme doit également être appliquée dans des conditions normales d’utilisation du véhicule”.
À ce stade, la procédure compte 381 partis civils, individus, associations, publics, y compris les villes de Paris, Lyon, Montpellier ou Grenoble, et des entreprises privées. L’accusation, cependant, souligne qu’il y a “Beaucoup d’autres” Potentiel, en prenant le chiffre de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) qui estimait près de 900 000 le nombre de véhicules vendus pour un seul type de moteur diesel remis en question, pour un chiffre d’affaires de 16,85 milliards d’euros.
Le procureur considère également “C’est évidemment, un consommateur qui se tourne vers Renault”un fabricant à “L’excellente réputation, ne s’attend pas à ce que son véhicule ne soit pas conforme aux normes européennes dans la pollution des émissions”.