L’Agence régionale de la santé de Pays de La Loire annonce ce mercredi 16 juillet, la présence d’un groupe de botulisme, une maladie grave causée par la présence d’une bactérie dans des aliments mal conservés, ce mercredi 16 juillet. Les six patients sont hospitalisés.
Une maladie grave. Six cas de botulisme doivent être déplorés dans la région de Cholet (Pays de La Loire) comme annoncé dans un communiqué de presse de l’Agence régionale de la santé, ce mercredi 16 juillet. Le botulisme est une affection neurologique grave causée par la présence d’une bactérie, en particulier dans les aliments mal conservés.
L’ARS “a été informé de plusieurs cas de botulisme dans le secteur des cholets. À ce stade, six personnes ont présenté de graves symptômes entre le 7 et le 14 juillet, ce qui nécessite leur hospitalisation”, a déclaré l’autorité sanitaire dans un communiqué de presse consulté par BFMTV.
Les premiers éléments de l’enquête sur la santé ont permis de déterminer que la consommation de carottes “met de manière artisanale” pourrait être la cause de ces contaminations. La recherche continue de découvrir combien de personnes dans la famille et la sphère amicale ont également consommé ces aliments.
“Aucun de ces aliments n’a été commercialisé”, a déclaré l’ARS.
Cas graves ou même mortels
La maladie se développe après l’ingestion de toxines présentes dans les aliments infectés par des bactéries, Clostridium botulinum. Ceux-ci peuvent se développer dans des aliments tels que des pots et des conserves mal traitées.
La maladie est “potentiellement grave”, mortelle dans 5 à 10% des cas selon l’Organisation mondiale de la santé. Il se manifeste par divers symptômes, notamment des signes digestifs (douleurs abdominales, nausées, vomissements), sécheresse de la bouche accompagnée de déglutition, de dommages oculaires (manque de logement, vision floue) et des symptômes neurologiques (plus ou moins forte paralysie des muscles).
Un autre cas groupé de botulisme a éclaté il y a quelques mois en septembre 2024. Un pesto à l’ail des ours consommés dans Indre-Et-Loire s’est avéré mal traité, cinq personnes ont été hospitalisées dans un état grave. Le 23 mai, le professeur Pierre-François Dequin, un médecin-ré-résident de la CRHU de Tours, a expliqué que l’une de ces personnes avait pu sortir de la réanimation après huit mois d’hospitalisation. Preuve de la gravité de la maladie: les autres patients sont restés en réanimation, huit mois plus tard.
Certains conseils sont mis en avant par les autorités pour éviter ces contaminations. “À l’ouverture d’un produit en conserve ou en pot, s’il y a un doute, en particulier une odeur ou une couleur anormale, si le ne peut pas émettre de bruit à l’ouverture, si la boîte en conserve est enflée, il est conseillé de lancer le produit et de ne pas le consommer”.