Un premier cas de virus du Nil occidental («Nil occidental» en anglais) a été identifié à la mi-juillet dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
C’est, après la dengue, le flavivirus le plus répandu au monde. Comme d’autres de ces virus d’ARN – zika, fièvre jaune ou dengue donc – il infecte les mammifères, dont l’homme, par la morsure d’un moustique infecté. À la mi-juillet, un premier cas de virus du Nil occidental (“Nil occidental” en anglais) est apparu dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Le virus du Nil occidental, actif entre mai et novembre, est principalement transporté par les oiseaux: des serviteurs tels que les canards et les pigeons ou sauvage, avec en particulier les espèces migratoires, qui transportent le virus africain vers les zones tempérées de l’Europe et de l’Asie où elles se sont installées en été.
Les moustiques communs du genre “Culex” – à différencier du moustique du tigre – sont une espèce de maladies particulièrement vectorielle. Ils ont infecté en piquant ces oiseaux portant le virus, avant de le transmettre aux êtres humains, considérés par le Pasteur Institute comme des “hôtes accidentels”.
Quels symptômes?
Dans son dossier en ligne, la Fondation française indique que, dans la grande majorité des cas (80%), “l’infection par le virus du Nil occidental est asymptomatique”.
Cependant, dans certains cas rares, le virus du Nil occidental peut entraîner une fièvre importante de trois à six jours après la morsure, mais qui s’accompagne de “maux de tête et de dos, douleurs musculaires, toux, gonflement des nœuds de cou et souvent éruption cutanée, nausées, douleurs abdominales, diarrhée et symptômes respiratoires”.
Pour résumer, 20% des personnes piquées par un moustique infecté par le virus du Nil occidental souffriront d’un syndrome pseudo-grippal. L’Institut Pasteur indique que les complications neurologiques peuvent être motivées par une infection, dans moins de 1% des cas, en particulier chez les personnes immunodéprimées ou âgées.
Dans ces cas, si le patient peut généralement récupérer seul, parfois avec des conséquences, “l’infection virale peut être mortelle principalement chez les adultes âgés”.
39 cas autochtones en 2024
Le virus du Nil occidental a été identifié pour la première fois sur le continent africain, en Ouganda, en 1937. En Europe comme en France, les premiers cas chez l’homme ont été enregistrés dans les années 1960.
“Aujourd’hui, il est endémique dans le périmètre méditerranéen, l’Europe centrale et l’Amérique du Nord où il est responsable des cas humains mortels”, explique le Pasteur Institute.
“Le premier cas autochtone du Nil occidental en 2025 a été identifié en France en France. Le cas est situé dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et a présenté les premiers symptômes le 15 juillet”, a déclaré la France de la santé publique dans son dernier bulletin.
À la date, des affaires ont été identifiées dans trois autres pays européens en juillet: en Grèce, en Italie et en Roumanie. En 2024, 39 personnes avaient contracté le virus du Nil occidental en France, principalement dans le sud-est du pays et 1 300 en Europe.