La pause estivale pour vous a-t-elle un moment de réflexion sur le sens de l’engagement et le désir de contribuer à la société, au point d’envisager de se mettre en politique?
Nous entrons, après tout, dans une période électorale qui entraînera le renouvellement des sièges de l’Assemblée nationale en un peu plus d’un an. Et cet automne, tout le Québec sera dans la campagne municipale.
Qui restera, qui partira, qui tentera sa chance, qui passera son tour? Les paris sont déjà ouverts sur le côté des élections provinciales, rangé aux urnes qui décident de la déroute de ceux qui augmentent.
Nous pouvons facilement imaginer Caquiste élues élus-ministers ou députés d’une feuille de grand-équilibre, tous menacés, selon les prévisions pour subir leur avenir. À l’inverse, de nouvelles vocations mijoter, certaines personnes attirées par des parties qui ont jusqu’à présent été négligées. Nous saurons rapidement ce qui sortira de cette période de réflexion.
La date limite est encore plus proche au niveau municipal: quelque 8 000 postes seront disponibles lors des élections du 2 novembre. La section «Élections municipales de 2025» du site du gouvernement du Québec est enthousiaste à l’idée d’encourager les gens à postuler. Nous faisons l’amour de l’amour de son quartier, le souhait de convertir son attachement à l’engagement et le désir “de contribuer positivement [son] Environnement de vie ». Les femmes et les jeunes sont particulièrement ciblés.
Cependant, aucun mot, la tâche des élus a considérablement augmenté en raison des attentes parfois disproportionnées de leurs concitoyens, ce qui peut transformer des insultes ou des menaces, et parce que des problèmes sociaux et environnementaux complexes font désormais partie de la vie quotidienne des municipalités.
Dans de nombreux endroits, la rémunération n’a pas suivi le nouvel accord. Devrions-nous donc être surpris que plus de mille élus municipaux – un grand nombre, que nous devrions parler plus de démission depuis le bulletin de vote de 2021?
Dans le même temps, le nombre d’élus sans opposition augmentera.
Traditionnellement, au Québec, la moitié des maires et des conseillers sont arrivés en poste sans passer par le verdict des urnes. Nous avons expliqué ce phénomène, en particulier associé aux petites villes, de deux manières: soit les électeurs étaient satisfaits des personnes en place, soit la notoriété d’un nouveau candidat a écrasé tout concours à l’avance.
Mais pendant dix ans, le nombre d’élus sans opposition a augmenté: 4 390 aux élections municipales de 2013, 4 471 en 2017, 4 970 en 2021. Cette année-là, 63% des sièges ont également été remplis. Aux élections de 2013, 53 postes se sont retrouvés sans candidats; Ce nombre avait plus que doublé en 2021, grimpant à 120.
Au-delà des explications connues, nous devons voir une ligne de notre temps: le dévouement atteint ses limites. Un rapport statistique du Canada, publié en juin dernier, qui examine le bénévolat et la charité en comparant les années 2018 et 2023 l’a démontré.
Il est également nécessaire que les gens admirables prévoient de commencer ou de persévérer en étant conscients des eaux tumultueuses qui les attendent.
L’observation est claire: dans cinq ans, le nombre d’heures consacrées au bénévolat au sein des organisations a diminué, tout comme le nombre de bénévoles. Un effet combiné des préoccupations pandémiques et économiques.
Le bénévolat a déclaré que l’information est également en baisse. Pas tant l’aide directe pour les parents – famille, amis, voisins -, mais la contribution apportée à “l’amélioration de la communauté”.
Dans ce cas, le nombre d’heures “a contracté”, révèle le Canada statistique. Et c’est la participation à des réunions publiques concernant les affaires communautaires qui a vraiment chuté en cinq ans: 40% en moins d’heures à l’échelle canadienne! Nous ne sommes pas très loin de la vie des villes et des quartiers ici …
Faisons donc le compte: moins d’engagement, moins long, moins collectivement. Il y a forcément un effet sur la participation politique.
Je médite donc sur cette phrase de l’ancienne cire allemande Angela Merkel, tirée du prologue de son autobiographie Liberté : «La politique n’a rien à voir avec la sorcellerie. Ce sont les hommes et les femmes qui le pratiquent. Individus […] Avec leurs expériences, leurs vanités, leurs faiblesses, leurs forces, leurs souhaits, leurs rêves, leurs convictions, leurs valeurs, leurs centres d’intérêt. »»
D’après ma posture de commentateurs confortables, j’ajouterais “avec courage”. Parce qu’il est nécessaire de temps à autre pour dépasser les critiques afin de souligner dans quelle mesure il est nécessaire que les gens envisagent de lancer ou de persévérer en étant conscients des eaux tumultueuses qui les attendent.
À moins que le secret ne soit précisément pas trop y penser?